Lyon, quatre à quatre

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L'Olympique Lyonnais l'a emporté 4-0 pour la quatrième fois cette saison en Ligue 1, samedi, sur le terrain du FC Sochaux-Montbéliard. Le quadruple champion compte onze points d'avance en tête, sur le FC Girondins de Bordeaux, tenu 1-1 sur le terrain de l'ES Troyes AC. L'AC Ajaccio n'est plus dernier. Le match le plus attendu de la 31e journée se joue dimanche.

12 buts en 3 matches 
Bien que leader de la Ligue 2, le SC Bastia ne doit pas être rassuré, à quelques heures de défier Lyon à Gerland, mardi en 8e de finale de la Coupe du France. Le club corse trouvera en face de lui un adversaire qui reste sur trois victoires 4-0. Après le PSV Eindhoven et le FC Metz, Sochaux (16e) n'a pas pesé lourd malgré un stade plein (19 000 spectateurs) qui s'est rapidement retourné contre ses joueurs.

Bordeaux ne peut suivre
Lyon réussit plutôt bien contre les équipes de l'Est puisque le RC Strasbourg et Metz (déjà à l'aller), ont encaissé ce score qui fait office de tarif habituel depuis dix jours quand on paie pour voir face aux joueurs de Gérard Houllier. Ce rythme qui devrait mener Lyon vers son cinquième titre, Bordeaux n'est plus en mesure de le suivre.

Wiltord d'un angle impossible
Les deux équipes de tête - qui comptent un match en moins - ont pourtant ouvert le score à quelques minutes d'intervalle. A Sochaux, Lyon faisait jeu égal avec les Lionceaux quand un éclair de Sylvain Wiltord foudroyait Bonal. L'attaquant international débordait sur la droite puis repiquait vers le but avant de marquer dans un angle impossible tandis que ses adversaires croyaient au centre (0-1, 28e).

Pedretti marque à Sochaux
Devant une équipe en proie au doute après sa défaite, la semaine dernière, devant l'AS Monaco FC (4-1), les champions de France appuyaient sur l'accélérateur. Après une poignée d'occasions franches, Benoît Pedretti - formé à Sochaux - doublait la mise, deux minutes dans le temps additionnel, servi par François Clerc (0-2, 45e+3).

Malheureux Martinovic
A la reprise, Alexandre Martinovic remplaçait Teddy Richert (blessé). Après sept minutes, le jeune gardien s'inclinait sur une tête piquée de Wiltord qui s'emparait, en inscrivant son 11e but en L1, de la 3e place du classement des finisseurs (0-3, 52e). Puis Florent Malouda achevait le récital rouge et bleu en poussant au fond un coup franc de Juninho Pernambucano relâché par Martinovic (0-4, 58e).

Troyes mal payé
A Troyes, l'ouverture du score bordelaise arrivait davantage contre le cours du jeu. Les Aubois avaient forcé Ulrich Ramé à deux arrêts magistraux quand son coéquipier Jean-Claude Darcheville trouvait l'ouverture sur la première occasion girondine (0-1, 29e). Les joueurs de Jean-Marc Furlan ne se désunissaient pas. Sur une action collective à une touche de balle ils égalisaient en toute logique par leur meneur de jeu Benjamin Nivet. A quatre minutes de la pause. La seconde période était également remportée aux points par l'ESTAC, une nouvelle fois mal payée.

Suspense dimanche
Le grand match de la 31e journée se déroule dimanche à 17h30 heures. Le LOSC (3e) tentera de revenir à trois points de Bordeaux en battant l'Olympique de Marseille (5e) à Villeneuve-d'Ascq. Très important également dans la lutte pour les places européennes, la réception de l'AJ Auxerre (4e) du Paris Saint-Germain FC (9e à sept points de l'AJA). En bas de tableau, le RC Strasbourg (19e) va défier l'AS Saint-Etienne (13e).

Rennes, cinq sur cinq
Le Racing est à six points du maintien, mais il n'est plus premier relégable. Cette place a été reprise samedi soir, pour un point, par l'AC Ajaccio. Grâce à Moussa N'Diaye (11e), les Corses se sont imposés 1-0 à domicile contre Monaco. Du coup, Metz récupère la lanterne rouge. Les Grenats ont fait les frais de la super-série du Stade Rennais FC (6e, 5e victoire de rang), en s'inclinant 1-0 à Saint-Symphorien devant Yoann Gourcuff. Le jeune milieu de terrain qui monte était servi par John Utaka. Metz a fini à dix après l'expulsion de Medhi Meniri dans les dernières secondes.

Antonetti-Correa, quel exemple !
Parmi les trois autres matches de samedi, celui qui attira le plus l'attention était peut-être OGC Nice - AS Nancy-Lorraine. D'abord parce que c'était la répétition de la finale de la Coupe de la Ligue (22 avril au Stade de France). Ensuite parce que les Azuréens se sont imposés 1-0 (Bakari Koné, 55e) dans une ambiance détestable. Les deux coaches Frédéric Antonetti et Pablo Correa en sont presque venus aux mains. On se provoquait encore sur le terrain après le coup de sifflet final. Il y eut cinq cartons jaunes et un rouge pour le Nancéien André Luiz (45e). Triste.