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Les Minots brillent à Paris

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Ligue 1 : La réserve de l'OM a tenu le 0-0, dimanche à Paris, à l'issue d'une semaine ubuesque pour le 54e Classique.

Venu sur la pelouse du Paris Saint-Germain FC sans ses titulaires, dimanche, pour la 29e journée de Ligue 1, l'Olympique de Marseille "ter" a décroché un méritoire 0-0. Dernier rebondissement d'une semaine ubuesque entre les deux clubs français vainqueurs d'un Coupe d'Europe.

Le match de leur vie
Se plaignant d'une sécurité défaillante et de ne pas avoir assez de places pour ses supporteurs, Marseille a mis à exécution ses menaces de boycott. Pour éviter une pénalité de points et une forte amende, le club du sud envoyait dans la capitale son équipe de Championnat de France Amateur 2 (5e division). Des joueurs issus du centre de formation, âgés de 20 ans en moyenne. Ils réalisaient le match de leur vie. Permettant à Marseille de garder la 5e place de la Ligue 1, deux points devant Paris (7e).

Quatre pros pour guides
Sans aucune appréhension, ces purs Minots entraient dans la rencontre comme des grands. Règlement oblige, quatre pros jouaient les guides dans cette équipe où plus de la moitié des titulaires n'avaient jamais évolué en Ligue 1. Devant Cédric Carrasso, André Luís tenait la défense centrale avec Renato Civelli et Alexis Pradié.

"C'est le cirque"
En milieu de terrain, José Delfim jouait les grands frères. "C'est le cirque mais je suis pro à Marseille, mon travail est de jouer", avait déclaré le Portugais qui tenait promesse de manière admirable. Le dernier joueur de l'équipe A (remplaçant le plus souvent) était l'ancien meilleur buteur de la Super League Christian Giménez.

Paris derrière ses joueurs
En première période, les Marseillais, arrivés le matin en train, faisaient jeu égal avec Paris. Puis le physique des joueurs de Guy Lacombe faisait son œuvre. Paris poussait devant 42 000 personnes qui sont toujours restées derrière leurs joueurs. Aucun débordement ne fut d'ailleurs à signaler, huit jours après les affrontements en marge du déplacement au FC Nantes Atlantique.

"Un match de Coupe"
Tandis que le ballon se rapprochait du but de Carrasso dans les dernières minutes, aucune véritable occasion ne menaçait le héros des tirs au but du premier tour de la Coupe UEFA, mis à part un dégagement de Civelli sur sa ligne (89e). L'entrée de Jérôme Rothen donnait pourtant plus d'allant à une équipe qui n'a pas su contrer la fougue de onze hommes déterminé à "jouer un match de Coupe", selon l'expression leur entraîneur pour l'occasion Albert Emon.

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