Droit au but
dimanche 16 octobre 2005
Résumé de l'article
Ligue 1 : Marseille a remporté le Classique grâce à un but de Lorik Cana. Et Lyon en profite.
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L’Olympique de Marseille a enfin remporté un match contre le Paris Saint-Germain après neuf confrontations à l’avantage des visiteurs du soir. L’Olympique Lyonnais, après une nouvelle difficile victoire face à l’AJ Ajaccio, en profite pour prendre le large. Les Marseillais, eux, sont désormais 5e.
Le divin chauve…
La rencontre coïncidait aussi avec le grand retour de Fabien Barthez, un plus indéniable pour les Phocéens alors que sa bête noire, Pedro Miguel Pauleta, était lui suspendu. Les actions s’enchaînaient rapidement avec une première pique de Bonaventure Kalou à laquelle répondait Franck Ribéry.
… est de retour
Ce dernier s’écroulait ensuite dans la surface sans que Monsieur Poulat ne siffle quoi que ce soit et c’est bien Marseille qui dominait les débats dans une ambiance surchauffée. De son côté Barthez confortait le choix de Jean Fernandez en paradant face à un coup-franc de Jérôme Rothen et une superbe position de Sergueï Semak. De son côté l’OM croyait avoir ouvert le score mais Mario Yepes s’interposait sur sa ligne de but.
Au souvenir de Cana
La seconde période était plus hachée avec pour cible Ribéry, lequel provoquait la distribution de deux cartons jaunes. Le danger se rapprochait cependant avec tout d’abord un coup-franc de Sabri Lamouchi, un Mamadou Niang surpris par un but tout fait et un raté incroyable de Ribéry. Et comme souvent l’ancien joueur d’un club marque contre ce dernier dès la première confrontation. Lorik Cana, cible des médias cette semaine, catapultait une tête au fond des filets de son ancienne formation suite à un corner (1-0, 79e). Seule une tête de Yepes viendra inquiéter la joie des Marseillais qui exulteront de bonheur à l’issue d’un match qui les ramène à trois points du PSG.
Wiltord en forme
En 10 confrontations, l’AC Ajaccio n’aura donc jamais pu l’emporter à Gerland, malgré une prestation de bonne augure au vu des joutes futures, les Corses, après un bon début de Championnat, retombant dorénavant à la 16e place. André Luiz manquait à l’appel côté ajaccien de même qu’Alain Frau, blessé à l’entraînement. Après une entame solide, un contre bienvenu atterrissait dans les crampons de Fred, lequel ne se faisait pas prier pour ouvrir la marque après un service de Sylvain Wiltord (1-0, 30e). Il s’agissait là du 4e but du Brésilien, comme son passeur et John Carew.
Made in Juninho
Mais quatre minutes plus tard Kava Diawara était séché par Cris. Il se faisait justice lui-même sur le penalty et égalisait. A la mi-temps, Lyon menait quatre cartons jaunes à zéro. Pernambucano Juninho - le maîtres es coup-franc - se mettait alors en évidence dès la reprise, et à défaut de le tirer directement, profitait d’une déviation de Claudio Caçapa pour donner l’avantage aux Gones (2-1, 50e).
Ajaccio s’accroche
Mais une fois encore les Corses revenaient à la marque sur une très rare erreur de Grégory Coupet. Un coup-franc mal jugé par le portier international permettait à Marcelo Edson De Faria d’égaliser de la tête grâce à l’aide de Tiago, trois minutes après avoir le but du Brésilien. Mais il était dit que Lyon resterait invaincu et malgré deux buts encaissés – une première cette saison – Wiltord, esseulé à gauche de la surface adverse, héritait d’un ballon heureux qu’il poussait dans le but de Stéphane Porato, lequel ne faisait qu’effleurer le ballon. Le match des extrêmes s’est soldé en faveur de la logique. Et même si Lyon a une fois de plus souffert, il a une fois de plus gagné.