Paris, Pauleta, poursuivants
mercredi 21 septembre 2005
Résumé de l'article
Ligue 1 : Quand le PSG brille, l’OM pique un phare et l’ASM retrouve des couleurs.
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La 8e journée de Ligue 1 s’est apparentée à celle des surprises. La première défaite de l’AS Saint-Etienne, la résurrection du Paris Saint-Germain FC, la réaction d’orgueil de l’AS Monaco FC, la défaite du Mans UC 72 et les ambitions de l’AJ Auxerre. Il y a en vérité deux Championnats : celui de l’Olympique Lyonnais qui recevra ce jeudi le RC Lens, et celui des poursuivants qui se disputent la deuxième place, occupée dorénavant par les Parisiens.
Coulé
Le navire phocéen avait une belle occasion de remonter au classement mais comme souvent les espoirs sont tombés à l’eau malgré une flottille d’occasions. Toulouse, qui n’avait plus gagné au Stadium depuis six mois a mis fin à cette disette grâce à un but de Brian Bergougnoux. Les Phocéens n’ont pas profité de l’expulsion de Dominique Arribagé et ont même trouvé la barre transversale sur la trajectoire d’une tête de Lorik Cana. Franck Ribéry, intenable une nouvelle fois, n’aura trouvé que Christophe Revault sur sa route. La constance n’est décidément pas le maître mot des Marseillais, relégués au même rang que leurs tombeurs.
Pedro frappe toujours deux fois
L’aigle des Açores pourrait s’appeler l’aigle royal. Pedro Pauleta a frappé de nouveau, à deux reprises. C’est peut être un détail, mais avant ce doublé du Portugais, Paris était mené après trois minutes de jeu par le LOSC Lille Métropole et héritait de la crise, après Monaco et avant Marseille sans doute. A la suite de ces deux buts qui plaçaient leur auteur en tête des buteurs – pas une surprise par contre – Paris héritait de la 2e place, forçant les Lyonnais à la récidive. Lille devra attendre pour l’imiter.
Petit est grand
Petit à petit, Jean va peut-être perdurer son intermède. La journée précédente, deux cartons rouges avaient provoqué défaite et départ de Didier Deschamps. Mais révolte oblige, deux nouvelles expulsions ont forcé les Monégasques à forcer leur talent. Flash back : 33 minutes de jeu, Sébastien Grax donnait l’avantage à l’ES Troyes AC et Branko Boskovic voyait le break heurter la transversale de Guillaume Warmuz. S’ensuivaient les départs précipités du terrain d’Eric Cubilier et de Lopez Gérard, entrecoupés et suivis de deux buts princiers.
Verts solitaires
C’était un signe. L’AS Nancy Lorraine n’avait plus perdu depuis les trois dernières rencontres dans le Forez. Invaincus et titulaires d’une défense imperméable depuis 1534 minutes à domicile, les Verts se sont laissés surprendre à deux reprises. Le poteau de la cage nancéienne et leur locataire repoussaient l’égalisation et semaient leur poursuivant juste après grâce à Adrian Sarkisian, sans que les deux équipes ne voient leur classement respectif bouleversé.
Nul mais agréable
Entre le FC Rennes et le FC Girondins de Bordeaux, il y a toujours eu beaucoup de buts. Cette rencontre n’a pas dérogé à la règle, engendrant quatre buts pour un nul et le match le plus plaisant de la soirée. Vladimir Šmicer a confirmé son retour en France et en forme mais ce sont les Rennais qui sont revenus à chaque fois au score. Bordeaux patientera pour la 2e place.
Le Mans chute
La belle aventure mancelle s’est écroulée face au Gym, vainqueur 1-0 sur un but litigieux. Mais les Manceaux restaient en course et sur le podium. Le FC Sochaux-Montbéliard devait réagir et il l’a fait, au détriment de Nantais encore décevants. Première victoire à domicile pour des Lionceaux en quête de trophées. Loin des frasques médiatiques mais partie prenante de la fresque de l’histoire du football hexagonal, Auxerre ne jouera pas le maintien, c’est une surprise, après sa victoire chez le FC Metz, qui lui s’en accommode déjà. Quant à Strasbourg, moins bonne attaque du Championnat, il a démontré sa solidité retrouvée en Corse.