Paris confirmé

Cette deuxième journée aura vu Paris et le FC Girondins de Bordeaux truster les deux premières places du classement après avoir vaincu péniblement le FC Sochaux-Montbéliard et l’AS Nancy Lorraine, sur un même score de 1-0. Mais c’est encore la rechute marseillaise qui aura attiré l’attention. Derniers, aucun but marqué et quatre encaissés, les Phocéens peuvent s’inquiéter. Le classique entre l’AS Monaco FC et l’AJ Auxerre aura tourné en faveur des visiteurs. Enfin la belle opération concerne l’OGC Nice, auteur d’une belle prestation à Toulouse.

L’OM rechute
Qualifiés en finale de la Coupe Intertoto, Lens et Marseille accusaient un mimétisme parfait après avoir été défaits 0-2 lors de la première journée de Ligue 1. « Contre Marseille, j'attends la victoire et rien d'autre» avait affirmé l'entraîneur lensois Francis Gillot, qui disposait d’un groupe au complet, à l’inverse de Marseillais privés de Fabien Barthez, Mamadou Niang, Frédéric Déhu et Franck Ribery, malade et forfait de dernière minute.» Après un bon round d’observation une faute de Cédric Carasso dans la surface permettait à Seydou Keita de reprendre victorieusement le penalty repoussé de Jérôme Leroy juste avant la pause. Malgré une légère domination marseillaise en seconde période, Vitorino Hilton de la tête enfonçait un peu plus des Marseillais embourbés dans leur jeu. Deuxième défaite de rang pour des Olympiens, derniers de Ligue 1 avant de rencontrer au Vélodrome lors du prochain match… l’Olympique lyonnais.

Paris solide leader
Dominés en première période où le réalisme sochalien a pêché dans la finition, les Parisiens ont cependant ouvert le score, signé Edouard Cissé, au retour des vestiaires. Leaders avec six points, les Parisiens n’ont cependant pas montré un visage qui en impose et Sochaux accompagne Marseille en queue du classement.

La surprise auxerroise
On croyait Monaco bien parti, avec Emmanuel Adebayor titularisé, mais le contre auxerrois a encore frappé avec Violeau à la finition. L’énervement a gagné les esprits princiers et après l’expulsion de Patrice Evra qui tarde à recouvrer son meilleur niveau, Luigi Pieroni, fraîchement rentré en lieu et place de Benjani, inscrivait le doublé. La fin de match était bien houleuse avec des Monégasques frustrés par cette défaite. Quant à Auxerre, il se retrouve au pied du podium.

Bordeaux se place
Les Bordelais se sont rapidement mis à l’abri par l’intermédiaire du Marocain Marouane Chamakh, bien esseulé sur l’action. Si Nancy reprenait le jeu à son compte au fil du match, il ne parvenait pas à concrétiser les quelques énormes occasions, dont la dernière, annihilée par un Ulrich Ramé sur la lancée de sa prestation à Marseille. La dernière fois que Bordeaux avait glané six points lors de ses deux premiers matchs, c’était l’année du dernier titre…

Les Dogues ne lâchent jamais
C’est le jeu du chat et de la souris auquel se sont livrés sudistes et nordistes :un superbe lob de Romain Rocchi donnait l’avantage à l’AC Ajaccio mais Lille revenait grâce à Jean Makoun sur la première véritable incursion lilloise, sept minutes après. Ajaccio répliquait par l’intermédiaire de Waldir Lucas Pereira, cette fois huit minutes après ! Mais après corses corners corses les Dogues égalisaient encore grâce à Daniel Gygax, le joueur le plus en vue de la première période. Enfin si Ajaccio par Rafik Saïfi reprenait une nouvelle fois l’avantage, les dernières minutes permettaient à Mathieu Debuchy d’égaliser. Lille ne lâche jamais rien.

Nice en impose
Les Aiglons ont impressionné face au Toulouse FC. Mainmise sur le match, parfaite organisation et deux buts : le premier par Baky Koné qui a passé en revue la défense toulousaine et un penalty transformé par Traoré : Nice est troisième ! Si de très belles occasions de part et d’autres ont jalonné la rencontre entre le FC Metz et le Mans UC 72, le score restait vierge grâce ou à cause d’un Grégory Wimbée des grands jours. Quant au troisième promu, l’ES Troyes AC, il n’a pu remporter son premier match à domicile malgré deux frappes sur le même poteau après deux actions consécutives, et malgré un Branko Boskovic omniprésent.