Un point pour l’OM
dimanche 14 août 2005
Résumé de l'article
Ligue 1 : L’Olympique de Marseille a inscrit son premier point et son premier but en championnat. L’AS Monaco FC s’est lui rassuré.
Corps de l'article
Les Marseillais, à défaut de l’avoir emporté face à l’Olympique Lyonnais, se sont quelque peu rassurés en inscrivant un but en tout début de match. Insuffisant pour empêcher l’efficace recrue norvégienne d’égaliser mais les Olympiens sont désormais 17e. Lyon monte sur le podium, non loin de Monaco, victorieux à l’arraché encore une fois de Strasbourgeois toujours tout près du succès sans l’entrevoir.
Marseille sous pression
La victoire, des points, la confiance et aussi "trouver une identité" selon Jean Fernandez, voilà ce à quoi aspirait l'Olympique de Marseille avant de rencontrer une équipe invaincue au Stade Vélodrome depuis cinq ans ! Si Benoît Pedretti revenait sur la pelouse qu’il foulait la saison passée et si Juninho Pernambucano faisait sa véritable rentrée, Michael Essien était lui toujours écarté pour la toujours même raison anglaise. Et coup de tonnerre sur un coup-franc de Taye Taiwo à priori anodin. A priori car le mur lyonnais détournait dans son propre but la tentative du nigérian qui trompait la vigilance de Grégory Coupet, peu à la fête pour son 350e match en Ligue 1.
Encore Carew !
Après de timides incursions lyonnaises dans le camp marseillais, et malgré une domination territoriale plus conséquente, Lyon allait égaliser et prendre à revers une défense phocéenne à cinq pourtant bien en place, la même utilisée contre la S.S. Lazio. Sidney Govou alertait parfaitement John Carew qui d’un lob judicieux trompait Cédric Carrasso et inscrivait son 3e but en Ligue 1 (1-1, 38e). Avant de flirter avec la ligne de but adverse dans la minute suivante…
Equitable
La seconde période voyait les espaces se libérer et le coup de grâce se dévoiler. Mais les quelques frissons concernaient de lointaines frappes sans souci pour les deux portiers olympiens et la fin survenait sur un match nul logique. Lyon est toujours invaincu en cité phocéenne.
En quête de rachat
L’AS Monaco FC et le RC Strasbourg, défaits de justesse contre respectivement le Real Betis Balompié en tour préliminaire de l’UEFA Champions League et face à l’Olympique Lyonnais sur le même score de 0-1 avaient à cœur de se rassurer. Dans un stade de la Meinau en fête les Monégasques se créaient une superbe occasion de but après une minute de jeu par Emmanuel Adebayor mais Stéphane Cassard remportait ce premier duel. La première période, hormis quelques chocs spectaculaires, n’offrait cependant aucune véritable sensation forte.
Pagis pas récompensé
Pourtant, comme l’indiquait Lucas Bernardi avant la rencontre : "La confiance et les résultats, on a besoin de ça et on y arrivera par le travail et par la qualité de jeu". Didier Deschamps en était conscient et la marge de manœuvre était grande. Mickaël Pagis, de retour de suspension, était le plus dangereux, signalé hors-jeu sur deux buts et auteur d’une superbe tête arrêtée par un non moins bel arrêt sur sa ligne de Flavio Roma.
Camara deux fois sur le poteau
Sur un corner frappé par Camel Meriem en début de seconde période, Cassard passait à côté, contrairement à Sébastien Squillaci, buteur d’une tête rageuse (0-1, 49e). Ernesto Chevantón et Douglas Maicon n’étaient pas en reste, multipliant de vaines offensives. Gerard López, en provenance du FC Barcelona, entrait en milieu de période mais c’était bien Roma qui se mettait encore en évidence sur sa ligne. Souleymane Camara, à peine entré en jeu, frappait sur le poteau (et le retrouvera par la suite) avant de servir Chevantón qui enfin cadrait pour le 2e but monégasque (0-2, 80e).
Trop tard
Monaco gérait sa confortable avance - à peine effritée par un coup-franc victorieux d’Ulrich Le Pen dans les arrêts de jeu (1-2, 91e) - et à la 7e place du classement se hissait, loin des regrets ressassés par Strasbourg.