Barthez repasse devant les juges fédéraux

Fabien Barthez est de nouveau entendu ce matin. Cette fois par la Commission supérieure d'appel de la Fédération française de football (FFF) qui pourrait aggraver la peine du gardien de but de l'équipe de France dans l'affaire du "crachat de Casablanca".

Six mois dont trois avec sursis
Le 22 avril, Barthez a été condamné à six mois de suspension dont trois avec sursis pour avoir craché sur l'arbitre de la rencontre amicale WAC Casablanca – Marseille, le 12 février au Maroc. Le goal de l'Olympique de Marseille purge sa peine depuis le 25 avril mais, fait plutôt rare, la FFF a fait appel de la décision de sa commission.

"Décalage évident"
Quelques heures après l'énoncé du verdict, le président de la FFF Jean-Pierre Escalettes avait demandé la saisine de la Commission supérieure d'appel après avoir "constaté un décalage évident entre la faute retenue à l’encontre de Fabien Barthez et la sanction prévue par les textes" qui font état de six mois "incompressibles".

Verdict vendredi
La Commission supérieure d'appel entendra Barthez ce matin et son verdict sera connu demain. Ce ne sera peut-être pas la fin de l'affaire du crachat de Casablanca. Une autre procédure, initiée par l'OM auprès du Comité olympique français, doit être examinée le 20 mai par ce dernier.

Repentir tardif
Le 24 mars, le champion du monde et d'Europe a déclaré ne pas regretter son geste. Il est ensuite revenu sur sa position. Le 7 mai, il a répondu favorablement à l'invitation de l'Union nationale des arbitres de France qui tenait son congrès annuel à Grasse (Alpes-Maritimes). "J'ai voulu faire passer un message par ma présence pour montrer mon respect vis-à-vis des arbitres. On est de la même famille. On fait le même métier. On est tous des passionnés", déclarait Barthez, le week-end dernier.