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L’UEFA et la FA dévoilent le Rapport d’évaluation sur l’EURO féminin de l’UEFA 2022

Le plus grand EURO féminin de l’UEFA à ce jour devrait générer une activité économique de GBP 54 millions dans les neuf villes hôtes.

Événement organisé en vue de l’EURO féminin 2022 au centre de sports et loisirs Stanley Deason, à Brighton.
Événement organisé en vue de l’EURO féminin 2022 au centre de sports et loisirs Stanley Deason, à Brighton. Simon Roe

L’UEFA et la FA ont publié aujourd’hui le Rapport d’évaluation sur l’EURO féminin de l’UEFA 2022, qui confirme que la compétition est en passe de devenir le plus grand événement sportif féminin d’Europe jamais organisé.

Réalisé par EY, le rapport indique que le tournoi devrait générer GBP 54 millions d’activité économique dans les neuf villes hôtes : Brighton & Hove, Londres, Manchester, Milton Keynes, Rotherham, Sheffield, Southampton, Trafford ainsi que Wigan & Leigh. Les villes hôtes s’attendent à accueillir 96 000 visiteurs internationaux en provenance de 95 territoires.

L’événement éveillera en outre l’intérêt des supporters du monde entier avec des audiences internationales qui pourraient dépasser les 250 millions à travers plus de 195 territoires. Il aura également des répercussions socio-économiques positives pour les villes hôtes grâce à un programme de bénévolat mobilisant quelque 5500 personnes.

S’agissant de la vente de billets, le rapport indique que le tournoi est sur le point de générer le double de l’affluence enregistrée lors de l’EURO féminin de l’UEFA 2017 aux Pays-Bas, 51 % des supporters de football prévoyant d’assister à la compétition ou d’en suivre la diffusion.

Le tournoi, qui fournit une plateforme visant à favoriser une plus grande participation au jeu et l’engagement de la communauté, vise à laisser un héritage durable en inspirant la prochaine génération de joueurs et de supporters et en offrant à plus de 500 000 femmes et filles la possibilité de participer et de s’intéresser au football au travers d’efforts ciblés de la part de groupes en charge de l’héritage dans chacune des villes hôtes.

« Ce rapport publié en amont de la compétition montre que les effets de l’événement ne s’arrêteront pas au coup de sifflet final à Wembley, le 31 juillet », a expliqué Nadine Kessler, responsable en chef Football féminin de l’UEFA. « L’EURO féminin de l’UEFA 2022 possède un potentiel unique pour devenir un catalyseur de changements au niveau tant local que national, en Europe et au-delà. Le tournoi et notre ambition collective auront des répercussions positives sur les économies et le tourisme locaux, la population et les communautés ainsi que sur la visibilité mondiale du football féminin, en plus d’être une source d’inspiration précieuse pour l’avenir. »

La baronne Sue Campbell, membre du comité de direction de l’EURO féminin de l’UEFA 2022 et directrice du football féminin au sein de la FA, a ajouté : « À moins de 50 jours du coup d’envoi du tournoi, ce rapport souligne ce que nous pouvons atteindre si nous nous employons résolument à saisir les occasions que nous offre l’EURO féminin de l’UEFA 2022 et, surtout, nous montre comment mesurer notre succès. Notre double objectif consiste à organiser un tournoi de tous les records tout en laissant un héritage tangible pour la croissance du football féminin.

» En inspirant des supporters à domicile et à l’étranger ainsi qu’en nous engageant à offrir des possibilités de jeu aux filles dans l’ensemble des écoles et des clubs du pays, je suis convaincue que nous parviendrons à atteindre ces deux objectifs. »

EY réalisera un rapport flash, qui sera publié environ six à huit semaines après la compétition afin de fournir une première indication des effets obtenus. L’évolution de la participation et de l’intérêt en lien avec le football féminin fera l’objet d’un suivi, qui alimentera l’étude complète sur les répercussions de l’événement, qui sera publiée à l’été 2023.