EURO de futsal : 2e volet - Les champions
mercredi 9 avril 2014
Résumé de l'article
Le sélectionneur de l'Italie, Roberto Menichelli, se souvient avec UEFA.com de la victoire des siens à l'EURO de futsal 2014.
Contenu médias de l'article
Corps de l'article
Après 11 ans d'attente, l'Italie remportait enfin son deuxième titre de champion de l'EURO de futsal de l'UEFA, après celui de 2003. C'était en février, à Anvers, grâce à son succès 3-1 sur la Russie qui avait éliminé l'Espagne, tenante du titre. Le sélectionneur italien Roberto Menichelli revient sur l'exploit avec UEFA.com.
UEFA.com : Comment avez-vous réussi à motiver vos troupes après la première défaite contre la Slovénie ?
Menichelli : Nous voulions finir premiers du groupe, mais après la défaite en première journée, ce n'était plus aussi facile. Nous avons analysé nos erreurs et ça nous a fait du bien. Nous avions perdu face à une équipe solide. Cette défaite a entraîné une belle réaction et nous a aidés à battre l'Azerbaïdjan [7-0] et à terminer premiers. Sur le papier, notre quart de finale était censé être plus facile, mais ce n'était pas vraiment le cas face à la Croatie, contre laquelle nous avons gagné 2-1.
UEFA.com : Vous avez ensuite affronté le Portugal, que vous aviez battu en Coupe du Monde de futsal de la FIFA 2012. Cette victoire au Mondial vous a-t-elle aidés à l'EURO ?
Menichelli : Une victoire renforce toujours le moral et l'enthousiasme, ça ne fait aucun doute. L'Italie n'a jamais perdu contre le Portugal en match de compétition, mais je ne le savais pas avant notre dernier match. Tous les matches que nous avons disputés contre le Portugal ont été serrés, avec un but d'écart seulement.
Nous avons été menés 2-1 et c'était un moment difficile pour nous mentalement, mais pas autant que celui du Mondial où nous perdions 3-0 à la pause avant de réussir à gagner 4-3. Cette fois, nous ne perdions que 2-1 et nous avons réussi à renverser la vapeur.
UEFA.com : Comment avez-vous préparé votre équipe pour la finale ?
Menichelli : Mes joueurs étaient déjà motivés. L'Italie ne dispute pas la finale de l'EURO tous les jours. Personne ne sait si ça arrivera à nouveau. Nous avons un proverbe : "Il faut savoir sauter dans le train qui passe (et saisir sa chance)." Il ne faut pas le laisser passer.
UEFA.com : Il y avait près de 12 000 spectateurs pour la finale. Qu'est-ce que cela fait-il de se retrouver au milieu d'autant de supporters ?
Menichelli : C'est une satisfaction personnelle pour les joueurs, pour nous (les sélectionneurs), et je pense également pour toute la discipline : cela montre que c'est une discipline de haute qualité, si vous regardez le nombre de spectateurs, il faut bien savoir qu'environ 13 000 spectateurs c'est l'équivalent de 50 000 pour un match en plein air de football ou de rugby.
Un grand nombre de ses 13 000 ou 14 000 spectateurs étaient des Italiens, beaucoup d'entre eux venaient de chez nous, ou étaient des Belges d'origine italienne qui ont quitté le pays pour le travail. Ils étaient passionnés, ils nous soutenaient. Ils nous ont suivis et nous ont poussés pour remporter cette finale.
UEFA.com : Avec le recul, que pensez-vous de cette victoire italienne ?
Menichelli : Ce fut quelque chose de fantastique. Avant l'événement, nous n'étions pas considérés comme des favoris, par rapport à des équipes comme l'Espagne ou la Russie. Cependant, nous savons que nous avons la capacité de rivaliser avec les meilleures équipes. Et nous sommes parvenus à le faire et à gagner. Je pense que c'était mérité. Nous n'avons cessé de nous améliorer. En finale, je pense que nous avions gagné de manière nette.