La Roumanie puise sa force dans sa tradition
mercredi 4 janvier 2012
Résumé de l'article
Joueur clé de la Roumanie depuis la création de l'équipe en 2003, Robert Lupu est fin prêt à disputer son deuxième tournoi majeur.
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Joueur clé de l'équipe de Roumanie de futsal depuis la création de l'équipe en 2003, Robert Lupu est fin prêt à disputer son deuxième tournoi majeur. Après avoir fait forte impression au Championnat d'Europe de futsal de l'UEFA 2007, l'équipe de Sito Rivera débutera l'édition 2012 face à la Croatie, le 31 janvier à Split. Lupu (29 ans) s'est exprimé pour UEFA.com sur les forces et les espoirs de son équipe.
UEFA.com : L'équipe de Roumanie a seulement été fondée en 2003. Êtes-vous surpris de son ascension en si peu de temps ?
Robert Lupu : Non, pas du tout. Je dirais même qu'on mériterait d'être mieux classé qu'on ne l'est à l'heure actuelle. Si je dis ça, c'est que nos joueurs ont tout le talent nécessaire, comme on l'a prouvé en terminant 3e du Grand Prix du Brésil (en 2009). Et il faut rendre hommage au travail de notre ancien sélectionneur, Zoltán Jakab, avec qui on avait décroché notre précédente qualification.
UEFA.com : L'équipe actuelle ressemble à celle qui s'était qualifiée en 2007. Cette expérience peut-elle vous aider ?
Lupu : Ça ne peut avoir qu'un impact positif. Il y a quelques nouveaux joueurs, mais l'équipe est surtout composée de joueurs d'expérience qui sont dans l'équipe depuis le début. Le problème, c'est la petite taille de notre "vivier" de joueurs : certains jouent à l'étranger, d'autres dans des clubs qui ont disparu, d'autres encore ont perdu leur travail et dû arrêter le futsal... Mais bon, l'avantage, c'est qu'on se connaît bien, entre joueurs et avec le sélectionneur aussi, car il nous entraîne au City'us [Târgu Mureş].
UEFA.com : Pouvez-vous franchir la phase de groupes, cette fois ?
Lupu : Je suis confiant. Alors bien sûr, c'est un groupe très compliqué. La Croatie a beaucoup progressé : on ne les a battus qu'une fois, chez eux en amical, parce qu'on avait réussi un match parfait. Et les Tchèques se qualifient régulièrement pour les EURO et les Coupes du Monde de Futsal de la FIFA. Mais nous allons en Croatie pour nous qualifier.
UEFA.com : Quelles sont les forces de la Roumanie ?
Lupu : Je dirais notre collectif. La plupart des équipes pratiquent un jeu direct, tandis qu'on préfère garder le ballon et faire tourner. Je pense que le futsal moderne, c'est la possession de balle, des combinaisons de passes et des contre-attaques.
UEFA.com : L'ambiance promet d'être chaude face au pays hôte...
Lupu : Il y aura peut-être 10 000 Croates dans les tribunes, mais je suis sûr qu'il y aura aussi des centaines de supporteurs roumains très fervents. On adore jouer devant des salles pleines. Au final, c'est dans une ambiance hostile que les joueurs révèlent leurs qualités. Si tu ne sais pas gérer cette pression, alors tu ne mérites pas de disputer de tels tournois. On est vraiment impatients d'y être.
