Pehrsson : "Des rêves et du travail"
dimanche 12 janvier 2014
Résumé de l'article
Magnus Pehrsson a remplacé Tarmo Rüütli, qui était présent depuis six ans au poste de sélectionneur de l'Estonie. Il fixe les objectifs.
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Le Suédois Magnus Pehrsson, 37 ans, a remplacé Tarmo Rüütli, qui était présent depuis six ans au poste de sélectionneur de l'Estonie. Après des éliminatoires décevants en Coupe du Monde de la FIFA (avant-dernière place), l'heure est à la reconstruction, avant le début des éliminatoires de l'UEFA EURO 2016, dont le tirage a lieu à Nice le 23 février.
Comment avez-vous occupé votre temps en ce mois de janvier depuis que vous avez été nommé ?
Magnus Pehrsson : J'ai essayé de comprendre ce qui a été fait par le passé. Je veux avoir une situation claire, un état des lieux qui doit nous aider à établir une feuille de route. J'ai travaillé toute la journée et le soir je revoyais les matchs. J'ai travaillé la manière intense et j'ai déjà tiré quelques conclusions. Janno (Kivisild, son adjoint) s'est évertué à préparer des fiches sur environ 40 joueurs qui sont aux portes de la sélection en ce moment.
Pouvez-vous nous donner les noms de ces candidats à l'équipe nationale ?
Pehrsson : les deux seuls joueurs avec lesquels j'ai parlé, ce sont (Ragnar) Klavan et (Konstantin) Vassiljev. Mais cela s'est déroulé avant même que je signe mon contrat. La réunion a été positive, elle a été courte. Maintenant, je dois me présenter aux autres pour que nous commencions à travailler rapidement ensemble.
Quel genre de football souhaiteriez-vous faire pratiquer à cette équipe ?
Pehrsson : Pendant mon premier mois ici, je vais me concentrer sur essayer de mettre en place l'environnement le plus professionnel possible entre moi-même et mon staff. Ce n'est qu'en faisant cela que nous sèmerons dans cette équipe une culture de la victoire, les joueurs seront très motivés et je m'attends à ce que ce soit toujours très particulier pour eux d'évoluer sous le maillot de l'équipe nationale. Il y a toujours de la marge pour progresser, alors mon but numéro un ça va être de m'assurer que les joueurs puissent donner le maximum sur la pelouse.
Ensuite, nous allons disputer des matches et nous allons commencer à travailler sur notre style de jeu. Bien sûr, j'ai en tête la manière dont je veux jouer mais il faut d'abord faire avec les joueurs que l'on a. C'est la raison pour laquelle j'ai regardé avec attention les précédents matches. Je me suis concentré sur la performance individuelle de chaque joueur. Et j'ai pu voir qu'il y a un domaine dans lequel nous pouvons progresser, c'est celui des coups de pied arrêtés.
L'Estonie a réussi ses meilleurs résultats dans le Championnat d'Europe lors de la dernière édition (en atteignant les barrages), est-ce que cela vous a surpris et que pensez-vous du football estonien ?
Pehrsson : Je ne connaissais pas grand-chose du football estonien avant d'arriver mais bien sûr je me souviens de ces barrages réussis par les Estoniens il y a 2 ans. Personne ne s'attendait à les voir ce niveau-là mais cet exploit n'a pas influé sur la décision de venir ici. Je pense que les autres équipes nationales respectent l'Estonie davantage maintenant et c'est peut-être ce qui va rendre ma tâche intéressante.
Cela rend aussi les choses plus difficiles d'une certaine manière car les autres équipes sont maintenant préparées à affronter l'Estonie. Par exemple, Vassiljev a réussi une très bonne campagne à l'UEFA EURO 2012, mais était marqué de près pendant les éliminatoires de la Coupe du Monde.
Est-ce une bonne chose pour l'Estonie que 24 équipes soient qualifiées pour la prochaine phase finale ?
Pehrsson : Bien sûr, cela nous donne davantage de chances de nous qualifier. C'est un rêve que nous devrions embrasser mais la chose importante pour l'instant c'est de faire du bon travail pour avoir une chance d'y arriver. C'est la seule chose dont je dois me préoccuper pour l'instant. Il va y avoir des attentes et des rêves, mais pour l'instant il est du travail.