Pourquoi ça marche avec Löw ?
samedi 14 mars 2015
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Joachim Löw a prolongé son contrat de sélectionneur avec l'Allemagne. UEFA.com rassemble les clés du succès de ce tandem.
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Joachim Löw a prolongé son contrat de sélectionneur avec l'Allemagne. UEFA.com rassemble les clés du succès de ce tandem, qui a remporté la dernière Coupe du Monde de la FIFA et constituera l'équipe à battre à l'UEFA EURO 2016.
1. Les jeunes
Dernière de son groupe à l'UEFA EURO 2000, l'Allemagne a totalement repensé sa formation après cet électrochoc. Löw exploite parfaitement ce nouveau système qui a donné naissance à des joueurs complets comme Toni Kroos, Jérôme Boateng, Mats Hummels, Thomas Müller, Mesut Özil, Marco Reus et Mario Götze, lesquels sont soumis à une rude concurrence de la part des Julian Draxler, Max Meyer, Maximilian Arnold et Niklas Süle.
2. La tactique
Adjoint de Jürgen Klinsmann à domicile lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2006, Löw a modernisé le "football à l'allemande", le rendant plus offensif, plus attractif.
3. Une équipe dans l'équipe
À l'approche de 2006, l'encadrement de la sélection a été revu. Un poste de directeur de l'équipe a été créé pour Oliver Bierhoff. L'équipe a coûté plus cher mais au final, c'est un succès.
4. Un coach pragmatique
Löw aime le 4-4-2 mais son système est très labile et peut évoluer au gré des joueurs à disposition et de l'adversaire. Il passait en 4-2-3-1 en quarts de l'UEFA EURO 2008 contre le Portugal et a depuis conservé ce schéma. Son équipe peut aussi baser sa tactique sur le contre, comme en 2010 à la Coupe du Monde. La défaite en finale en Afrique du Sud contre l'Espagne l'a poussé à jouer davantage sur le modèle espagnol à l'UEFA EURO 2012. Enfin, le trophée suprême a été conquis en 4-3-3 en faisant reculer Philipp Lahm, qui avait commencé au milieu.
5. Un groupe élargi
Plusieurs joueurs pour un même poste et une grande homogénéité. Preuve : quand le Brésil était en deuil de Neymar au Mondial, personne ne rappelait que l'Allemagne était sans son meilleur joueur pendant tout le tournoi, Marco Reus. Il n'y a pas eu photo quand les deux équipes se sont affrontées.
6. Le mental
Löw a su gérer l'état d'esprit et la motivation de son groupe. Après la victoire contre le Brésil 7-1, beaucoup d'équipes se seraient crues intouchables. Les Allemands, eux, n'ont pas fait la fête. Ils se sont tout de suite projetés vers la finale. C'est aussi le travail de Löw. Cet entraîneur passe des contrats tacites avec les joueurs, y compris les blessés de longue date comme Miroslav Klose et Bastian Schweinsteiger. Il savait qu'ils reviendraient très fort, les joueurs ont gardé confiance et le plan s'est déroulé sans accroc.
9. Un dur
Löw n'a pas peur d'être impopulaire par ses décisions. Il écartait ainsi Mario Gomez et Stefan Kiessling en 2014 alors qu'ils étaient en grande forme, mais n'entraient pas dans ses plans.