Thauvin : "Marseille, c'est chez moi"
lundi 29 janvier 2018
Résumé de l'article
Florian Thauvin s'est confié à UEFA.com avant le match décisif contre Salzbourg. Il évoque l'Europa League, Marseille et l'Angleterre.
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Alors que Marseille se prépare à recevoir Salzbourg pour se qualifier en seizièmes de finale de l'UEFA Europa League, le joueur de 24 ans a répondu aux questions d'UEFA.com et nous a dit ce qu'il pensait de cette rencontre décisive. Il revient également sur son parcours, riche, malgré son jeune âge.
UEFA.com : Parlez-nous de l'OM et de l'Europa League cette saison.
Florian Thauvin : C'est une compétition importante pour nous. C'est bien pour les joueurs comme le club de se montrer sur la scène européenne. Mais ce sont des matches qui ne sont pas toujours simples, il y a de longs déplacements, jouer à l'extérieur n'est jamais facile, c'est pour ça que nous sommes parfois moins performants à l'extérieur.
On a fait plus de trois heures d'avion (pour se rendre à Konya). Vous jouez en semaine, vous avez eu un match quatre jours avant, vous en avez un autre trois jours après. Vous être forcément fatigués, se sont des matches pas simples à jouer, le public vous met la pression, on peut avoir des surprises.
Prochain match, contre Salzbourg...
C'est une bonne équipe, qui est compliquée à jouer et qui tient bien le ballon. Ça ne sera pas facile. Un nul nous suffira, mais ce serait encore mieux de prendre les trois points, pour ne pas se mettre de pression inutile sur les épaules.
Les supporters sont toujours là pour mettre une superbe ambiance. Mais c'est sûr que les résultats aident. On les sent toujours derrière nous, ça fait du bien.
Vous êtes revenu à Marseille après un passage en Premier League...
Marseille, c'est chez moi, c'est ma maison. Le Vélodrome c'est mon jardin. On peut le voir, je mets beaucoup plus de buts à domicile qu'à l'extérieur. Je me sens bien ici, ça fait des années que je suis là. Je connais tout le monde au club, c'est comme une famille pour moi. Je suis bien entouré, et ça se voit sur le terrain. J'ai une très bonne relation avec le staff et l'entraîneur.
Peut-on dire que vous avez pris une nouvelle dimension au club cette saison ?
Oui, ça n'a pas été facile, ça fait un moment que je travaille, ça fait un moment que j'enchaîne les bonnes performances. Les dirigeants m'apportent une énorme confiance, le coach est très à l'écoute, j'essaie de leur rendre un maximum sur le terrain.
Florian, parlez-nous de votre passage en Angleterre
Le championnat est totalement différent. C'est beaucoup plus physique, il y a beaucoup d'engagement. Il faut être prêt, il faut passer par la case musculation avant d'aller jouer en Premier League.
Ce transfert outre-Manche est-il arrivé trop tôt ?
Oui, c'était trop tôt. C'est un transfert qui s'est fait rapidement. Normalement, on prend son temps, on réfléchit, mais pour moi ça c'est fait trop rapidement (après) le départ de Marcelo Bielsa.
J'étais jeune, j'avais 22 ans. À 22 ans, vous partez de votre pays, vous découvrez une nouvelle culture, nouvelle langue, un nouveau championnat, l'alimentation n'est pas la même... C'est compliqué, mais ce sont des choses qui font grandir.