Les officiels de match préparent l'EURO en Pologne
vendredi 27 avril 2012
Résumé de l'article
Les arbitres de l'UEFA EURO 2012 se réunissent à Varsovie la semaine prochaine pour un stage de préparation animé par Pierluigi Collina.
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Les équipes arbitrales retenues pour l'UEFA EURO 2012 se rapprochent un peu plus de l'échance fixée au mois de juin en Pologne et en Ukraine. Direction Varsovie, pour l'ultime phase de préparation avant le jour J.
Le programme de l'atelier préparatoire des arbitres, arbitres assistant et arbitres supplémentaires de l'UEFA EURO 2012 comprend des exercices physiques ainsi que des instructions spécifiques transmises par la Commission des arbitres de l'UEFA sur des aspects du jeu tels que le tirage de maillot dans la surface de réparation, la règle du hors-jeu, les mains, les simulations, la gestion des coups francs, le protocole en cas de blessure, la discussion des décisions arbitrales et les tentatives d'intimidation.
Chacun des 31 matches joués en Pologne et en Ukraine sera arbitré par une équipe de sept arbitres : l'arbitre central, deux arbitres assistants et un quatrième arbitre, auxquels s'ajoutent deux arbitres assistants supplémentaires et un de réserve. La liste complète des officiels est disponible sur UEFA.com.
En tout, ce sont 80 officiels de match – les six de chaque équipe, plus les quatre quatrième arbitre précédemment sélectionnés ainsi que quatre arbitres assistants de réserve – qui suivront l'atelier dans la capitale polonaise. Du 30 avril au 3 mai, tous devront passer les tests physiques de la FIFA et la sélection finale des quintettes en découlera. Mercredi, les médias seront informés des directives arbitrales du tournoi, qui se tiendra du 8 juin au 1er juillet.
Le recours à un cinquième arbitre est conservé dans le cadre d'une expérimentation continue autorisée par l'instance législative du football, l'International Football Association Board (IFAB). Ce cinquième arbitre se tient sur la ligne de but et aide l'arbitre central dans ses prises de décision, notamment celles concernant la surface de réparation.
Les officiels de match ont été supervisés par la Commission des arbitres de l'UEFA – composée d'anciens arbitres internationaux chevronnés – au cours des matches qu'ils ont arbitré à l'approche de l'UEFA EURO 2012, notamment lors des phases à élimination directe d'UEFA Champions League et d'UEFA Europa League. Les 12 arbitres centraux de l'EURO ont été choisis en décembre dernier.
Ils ont rejoint le reste de l'élite arbitrale européenne ainsi que les nouveaux arbitres internationaux lors de la session de formation hivernale annuelle de l'UEFA organisée à Antalya (Turquie) en février.
Les arbitres reçoivent des conseils de santé de la part de l'équipe des entraîneurs sportifs de l'UEFA dirigée par l'expert belge Werner Helsen. En dehors du terrain, ils peuvent également compter sur l'immense expérience de Pierluigi Collina, aujourd'hui à la tête de la Commission d'arbitrage de l'UEFA, une fonction qui récompense ses années au sifflet des plus grandes rencontres de la planète. Objectif : être au sommet de sa forme le jour J pour une tâche des plus exigeantes.
"Un tournoi comme l'EURO est un tournoi très court qui peut basculer sur un seul match ; ça doit être clair dans la tête de tous les arbitres", explique Collina. "Tout est important, tout peut être décisif. Il n'y a pas un match moins important qu'un autre, chacun l'est tout autant, non seulement pour les équipes mais aussi pour les arbitres. Ils (les arbitres) sont donc particulèrement motivés et déterminés pour être les plus performants possibles."
Les 12 arbitres ont été choisis pour leur savoir-faire et pour la qualité de leurs performances en UEFA Champions League au cours des deux dernières saisons. Un seul a survécu à l'UEFA EURO 2008 : l'Anglais Howard Webb.
Les arbitres d'aujourd'hui doivent être physiquement du niveau des plus grands athlètes et sont soignés en conséquence. À cela s'ajoute un sens tactique qui doit leur permettre d'anticiper les événements lors de matches au rythme effréné.
"C'est crucial, absolument crucial", insiste Collina. "Aujourd'hui, un arbitre doit absolument savoir ce qui peut advenir. C'est toute la différence. Un arbitre doit savoir avant que l'événement ne se produise. Il doit anticiper, il doit sentir le coup une seconde avant. C'est le meilleur moyen de prendre la bonne décision."
"Si vous êtes surpris, c'est que vous avez mal fait votre boulot", résume l'Italien. "Si vous sentez que quelque chose peut se produire, si vous êtes prêt, alors vous aurez très certainement raison. La grande différence est là."