Voss-Tecklenburg garde la tête froide
mercredi 5 février 2014
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En course pour une première grande compétition internationale, la Suisse se rend en Israël avec la pression du leader sur les épaules.
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Le Danemark et l'Islande, tous deux qualifiés pour la phase finale du Championnat d'Europe féminin de l'UEFA 2013, étaient attendus comme les favoris du Groupe 3 des éliminatoires de la Coupe du Monde féminine de la FIFA, mais c'est la Suisse qui leur vole la vedette. Rencontre avec Martina Voss-Tecklenburg, sélectionneuse de cette équipe de Suisse.
UEFA.com : Quel est votre objectif pour ce tournoi ?
Martina Voss-Tecklenburg : L'objectif de la Suisse est de se qualifier pour son premier grand tournoi. Je suis arrivée pendant les éliminatoires de l'EURO, on avait encore une toute petite chance, sans avoir vraiment d'influence. On a eu maintenant une année de préparation pour entamer une nouvelle campagne. J'ai appris à connaître l'équipe, et j'ai fait quelques ajustements dans la philosophie de jeu.
UEFA.com : Vous sentez-vous dans la peau des favorites maintenant dans ce Groupe 3 ?
Voss-Tecklenburg : Non, il reste sept matches à jouer et tout est possible dans le football. C'est nouveau pour nous. On n'était pas favorites avant le début des éliminatoires, et maintenant qu'on a neuf points, on a quelque chose à perdre. Il faudra avoir de la force mentale et bien gérer la pression.
UEFA.com : Avec Lara Dickenmann, Ramona Bachmann, Ana Maria Crnogorčević et Vanessa Bürki, vous avez des joueuses très fortes. Que peuvent-elles apporter ?
Voss-Tecklenburg : On sait qu'on a une bonne attaque, mais pour pouvoir briller, il faut avoir le ballon. On a donc travaillé sur la possession, pour que nos attaquantes voient plus le ballon. C'est un aspect que nous avons changé.
En plus de ces grandes joueuses, on a des jeunes qui sont parties à l'étranger. Des joueuses comme [Noelle] Maritz qui est au VfL Wolfsburg, et Lia Wälti au Turbine Potsdam. D'autres sont allées en Italie, comme [Gaëlle] Tahlmann et [Sandy] Mändly au Torres Calcio. En tout, neuf joueuses ont connu la Champions League, et c'est une expérience immense pour elles et pour toute l'équipe nationale.
UEFA.com : Vous jouez contre Israël mercredi. Vous allez essayer de garder les pieds sur terre, n'est-ce pas?
Voss-Tecklenburg : Oui, et Israël nous a bien aidé en battant la Serbie qui a fait match nul 1-1 avec le Danemark. On ne va pas les sous-estimer, surtout chez elles. Il faudra être très actives là-bas et rester concentrées. On ne doit pas se dire à la fin des éliminatoires que ça n'a pas marché car on a eu du mal face aux équipes dites plus faibles. Il faut travailler dur pour empêcher ça.
