Les Maltaises sont fières d'écrire leur histoire

Une fois l'euphorie de la première qualification d'un tour de compétition féminine passée, Malte se trouve aujourd'hui au pied d'une montagne et va devoir se mesurer à des équipes de haut vol en éliminatoires de la Coupe du Monde féminine de la FIFA.

Éliminée au tour préliminaire de l'EURO féminin de l'UEFA 2013, Malte s'est qualifiée pour la phase de groupes qualificative du Mondial la semaine dernière. En septembre, elle rencontrera le Danemark et l'Islande (deux participants à l'EURO féminin 2013), une équipe de Suisse qui a joué les barrages du Mondial 2011, la Serbie et Israël.

Rebecca D'Agostino, la capitaine maltaise (30 ans) présente en équipe nationale depuis août 2003, est consciente de la difficulté de la tâche. Elle a disputé toutes les rencontres de la dernière campagne qualificative contre des équipes du haut niveau, quand les Maltaises perdaient ses huit éliminatoires du Mondial 2011 contre des équipes comme l'Angleterre et l'Espagne. À l'époque, il n'y avait pas de tour préliminaire.

"Franchement, avant le tournoi préliminaire à Malte, je me disais qu'on pouvait accrocher la première place, mais quand on a obtenu un nul 1-1 contre l'Albanie, favorite, on savait toutes qu'on pouvait se qualifier", a déclaré D'Agostino à UEFA.com. "C'est un jour mémorable pour moi, mais aussi pour toute la communauté du football féminin à Malte qui a joué son rôle pour que cet objectif devienne réalité."

"Ça va être difficile, mais si on continue sur notre lancé, avec la bonne mentalité, en gardant les pieds sur terre, je suis convaincu qu'on peut obtenir un ou deux bons résultats."

Pierre Brincat, le sélectionneur qui a nommé D'Agostino capitaine il y a dix ans, est heureux que son équipe ait passé cette étape. "Le football féminin maltais est en train d'écrire son histoire", dit-il. "Je suis heureux pour mon équipe, pour mon groupe et pour toutes les personnes qui ont travaillé sur cet objectif. Nous allons beaucoup apprendre de cette expérience."