UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

La France en terrain miné

La Russie va vivre un tour Élite compliqué, mais elle peut compter sur une belle génération et des victoires historiques.

La France en terrain miné
La France en terrain miné ©UEFA.com

Sept places pour la phase finale du Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA seront distribuées au cours de ces quinze prochains jours. Mais si certaines équipes semblent quasiment assurées de la qualification, le Groupe 3 s'annonce particulièrement disputé. La France est favorite, mais le sélectionneur russe Aleksandr Shagov prévient qu'il faudra compter sur son équipe, sans compter l'Islande et la Roumanie, deux anciens participants à la phase finale.

"C'est une jeune génération très intéressante : les joueuses nées en 95, 96, 97 forment l'une des générations les plus talentueuses de l'histoire du football féminin russe", déclarait Shagov. "Nous avons changé nos méthodes d'entraînement ces dernières années, et il sera intéressant de nous situer face à une équipe comme la France. Nous allons bien nous préparer, en espérant atteindre nos objectifs."

Les Russes ont écrasé la concurrence au 1er tour de qualification, en septembre : 3 matches, 3 victoires, 14 buts inscrits, 0 encaissé. Leur sélectionneur reconnaît toutefois que le tour Élite sera une autre paire de manches : Islandaises et Roumaines proposeront un certain défi, mais c'est surtout la confrontation avec les Françaises qui aiguise son impatience.

"J'aime affronter le genre de football que joue la France : j'ai beaucoup de respect pour leur système de formation. Les regarder jouer, c'est toujours instructif. L'année 2015 marquera les dix ans de notre rencontre historique contre la France en finale. On avait perdu 4-0 en phase de groupes en Hongrie, mais on s'était retrouvés en finale..."

La Russie avait alors créé la surprise, comme l'avait réalisé l'Espagne contre l'Allemagne l'année précédente. Les Russes avaient mené deux fois au score, avant de concéder le nul 2-2 et de s'imposer aux tirs au but, suite à l'échec de la gardienne tricolore Sarah Bouhaddi, jusque-là impeccable. Si la Russie parvient à bien négocier ses rendez-vous contre la Roumanie samedi et face à l'Islande deux jours plus tard, Shagov aura sans doute le plaisir d'évoquer les souvenirs de ce sacre de 2005.

Sélectionné pour vous