Eyquem : "Un grand plaisir"
samedi 31 août 2013
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Les réactions des deux sélectionneurs, Gilles Eyquem et Mo Marley, après la victoire de la France en finale du Championnat M19F.
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Les réactions des deux sélectionneurs, Gilles Eyquem et Mo Marley, après la victoire de la France en finale du Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA.
Gilles Eyquem, sélectionneur de la France
C'est un grand plaisir parce que les filles ont consenti énormément d'efforts pour arriver à ce résultat. Je dis merci à tout mon staff technique pour le travail énorme qui a été accompli. C'est une victoire de l'équipe et du groupe dans son ensemble. C'est une très belle victoire mais pour qu'il y ait un beau match, il faut deux équipes.
Nous avons dominé la première période mais, face à une équipe qui défend si bien, nous n'avons pas marqué. Nous avons essayé de jouer sur les ailes afin de leur poser des problèmes. Ce fut compliqué. En seconde période, nous avons eu encore plus de difficultés, nous étions un peu débordés. Nous avons dû insister pour percer la défense anglaise, sur coup de pied arrêté finalement. Puis nous avons vu qu'elles étaient assez fatiguées donc nous avons pris l'ascendant.
L'Angleterre a choisi de rester derrière et d'attendre afin de nous tromper avec un jeu direct et de longues passes. Nous avions beaucoup travaillé là-dessus et n'avons pas commis beaucoup d'erreurs. Le seul réel danger a été sur de mauvaises passes de notre part. Mais dans l'ensemble, je ne pense pas que l'Angleterre ait été une réelle menace. Nous allons fêter ça désormais.
Mo Marley, sélectionneuse de l'Angleterre
La défaite, c'est toujours difficile mais d'un point de vue de l'entraînement et de la gestion, je n'ai pas le sentiment d'avoir vraiment perdu. Au vu de la performance définie, de leur comportement pendant tout ce tournoi, je leur ai dit que nous pouvons être vraiment fiers de ce qu'elles ont fait. Nous sommes vraiment fiés de ce qu'elles ont réalisé. Cette génération n'était jamais allée aussi loin. C'est d'ailleurs ce que je lui ai rappelé. Pour nous, elles sont elles aussi championnes.
Nous savions, sur le papier, que nous avions une équipe exceptionnellement forte mais ne nous savions pas comment elle s'adapterait à ce tournoi. C'était l'inconnu. Elles ont été un peu tendues par l'enjeu dans la première période mais je pense que nous étions meilleures dans la seconde. La force et la puissance de la France, avec des filles plus développées physiquement que les nôtres, ont probablement fait la différence sur la fin.
Nos filles ne savaient pas ce que jouer cinq matches d'affilée voulait dire. Avec l'euphorie de se qualifier pour la finale, vous avez l'impression que vous allez pouvoir courir toute la journée. C'est quand vous jouez une finale comme celle-là, contre une équipe de premier plan, que vous réalisez ce que veut dire courir dans le vide. Je pense que nous avons gagné en expérience aujourd'hui.