UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Barbetta veut jouer la finale

Amélie Barbetta savoure la perspective de livrer une nouvelle âpre bataille de milieu de terrain contre la Suède mercredi, la France briguant sa sixième finale de Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA.

Barbetta veut jouer la finale
Barbetta veut jouer la finale ©Sportsfile

Amélie Barbetta savoure la perspective de livrer une nouvelle âpre bataille de milieu de terrain contre la Suède mercredi, la France briguant sa sixième finale de Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA.

Des milieux qui ne lâchent rien
Lauréates en 2003 et quatre fois dauphines, Les Bleuettes semblaient en difficulté dans le Groupe A après leur défaite initiale contre l'Allemagne en terre bélarusse. Mais elles se sont bien reprises, battant le pays hôte avant de décrocher une superbe victoire 2-0 contre la Suisse dimanche - grâce en grande partie au travail intense de leurs chevilles ouvrières du milieu de terrain. "Nos "gamines" du milieu de terrain ont hyper bien joué", s'enthousiasmait le coach Jean-Michel Degrange, enchanté par le rôle de ses récupératrices de ballons Barbetta et Léa Rubio, petites par la taille mais grandes par la combativité.

Une entame nerveuse
Trois jours après avoir fait plier l'Allemagne, les Suissesses semblaient capables de réitérer leur exploit, dominant le premier quart d'heure contre une équipe de France nerveuse à Minsk. Cependant, les Françaises allaient lentement mais sûrement prendre la mesure de leur adversaire, enlevant la place de leader de la poule grâce à des buts en seconde mi-temps de Pauline Crammer et Solène Barbance. "Nous n'avons pas très bien démarré", disait Barbetta à uefa.com. "Il y avait un peu de tension car nous savions combien les attaquantes suisses pouvaient être dangereuses et, à cause de la victoire impérative pour nous, nous n'avions aucune marge d'erreur. Mais petit à petit, nous avons compris comment nous devions les jouer. Nous avons commencé à les enfermer beaucoup plus vite et nous avons pris l'ascendant sur le match."

Aucune crainte
Pour dire la vérité, la première période française n'était pas particulièrement réussie, mais une série de duels proprement gagnés par Barbetta et Rubio indiquait à la Suisse ce à quoi elle était confrontée. "Léa et moi faisons bloc sur le terrain", a déclaré la jeune femme du RC Saint-Etienne. "Lorsque l'une de nous est battue, l'autre est toujours là en couverture." Avant de poursuivre : "Tacler est un aspect important de mon jeu. A ce niveau, vous devez être prête à aller au combat. Au poste qui est le mien, vous devez toujours aller à la conquête du ballon - et surtout, vous ne devez avoir aucune crainte."

Grave blessure
Barbetta serait pardonnable si elle affichait un brin d'appréhension. La joueuse, 18 ans, a récemment été tenue éloignée des terrains pendant dix mois à cause d'une blessure à la cheville, l'obligeant à faire l'impasse sur le Championnat d'Europe des moins de 17 ans de l'UEFA et la Coupe du Monde des moins de 17 ans de la FIFA avant de reprendre du service en février. Cette longue période d'arrêt a permis à Barbetta de prendre les choses avec de la hauteur et a conforté sa détermination à apprécier son épopée bélarusse. "C'est déjà une expérience extraordinaire", s'enthousiasmait-elle. "Nous adorons vraiment être ici et nous voulons y rester le plus longtemps possible. Nous espérons y être jusqu'à la finale [le 25 juillet]."

"Une ambiance particulière"
Sur la route de Barbetta qui mène à l'épilogue de samedi se dresse une équipe de Suède que la France a déjà battue cette année. "Nous avons gagné 2-1 à La Manga, même si je n'ai pas participé à cette rencontre", a déclaré Barbetta. "Nous savons que ce ne sera pas facile, bien sûr, mais nous savons aussi que nous sommes capables de les battre. Une ambiance particulière est en train de naître au sein de notre groupe ; tout le monde est soudé et nous croyons toutes en nos chances d'aller loin." Avec l'atout Barbetta agrippée aux basques des Suédoises, la France aura sûrement une belle carte à jouer.

Sélectionné pour vous