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Zyuzkova croit en la réussite du Belarus

Le Belarus n'aurait pas pu commencer plus mal son premier EURO féminin M19, après sa défaite 4-1 face à la Suisse. Mais la capitaine Yelena Zyuzkova pense que son pays peut s'en remettre contre la France.

Yelena Zyuzkova (Bélarus)
Yelena Zyuzkova (Bélarus) ©Sportsfile

Le Belarus n'aurait pas pu commencer plus mal son premier Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA, après sa défaite 4-1 face à la Suisse. Mais la capitaine Yelena Zyuzkova est convaincue que son pays peut s'en remettre contre la France.

Erreurs défensives
La nation entière était prête à assister à une fête du football mais devant 5 000 supporteurs à Borisov, les organisatrices encaissaient quatre buts et restaient muettes dans une première période désastreuse. Les débutantes commettaient trois erreurs défensives qui leur coûtaient trois des buts suisses. "On était terrifiées, surtout quand on a vu que le stade était presque plein", affirme Zyuzkova. "Je ne m'attendais pas à plus de 50 personnes ! On avait le cœur qui battait fort car on n'avait jamais joué un match de ce niveau auparavant."

Colère
La deuxième période voyait Ekaterina Miklashevich réduire l'écart et le Bélarus défendre plus attentivement. "On était en colère dans les vestiaires à la pause", avoue Zyuzkova (19 ans) qui est passée de son poste habituel du milieu de terrain en défense centrale pour le tournoi. "Mais surtout, tout le monde était solidaire."

Positivisme
La fierté retrouvée, les filles de Dmitri Shevchuk peuvent désormais penser au prochain match de groupes avec optimisme. "Pendant les matches de préparation, on a montré qu'on savait mieux jouer que ça", ajoute la joueuse de l'Universitet Vibebsk. "On a également montré en deuxième période qu'on pouvait jouer normalement mais je pense qu'on peut encore s'améliorer."

Aucunes craintes
Les Bélarusses devront hausser leur niveau de façon radicale face à la France jeudi et à l'Allemagne trois jours plus tard, même si Zyuzkova affirme que son pays n'a "rien à perdre". Elle ajoute : "Je suis sûre que le premier match était le plus dur. La Suisse nous a vraiment embêtées pendant les 35 premières minutes avant de baisser pied. L'Allemagne préfère observer son adversaire avant d'accroître la pression. Et la France, nous n'avons pas peur d'elle. On doit maintenant prendre des points et faire tout notre possible pour gagner jeudi."