Les finalistes oublieront leurs amitiés

Chassés-croisés
Jarl Torske et Corrado Corradini sont tous deux arrivés bras dessus, bras dessous à la conférence de presse de la veille de cette rencontre : les deux hommes aiment plaisanter ensemble. Il se connaissent bien pour s'être déjà affrontés deux fois cette année : l'Italie a remporté leur confrontation dans le Groupe A (1-0), mais ce sont les Norvégiennes qui s'étaient imposées 2-1 pour remporter le deuxième tour de qualification. Cette défaite avait d'ailleurs laissé les Azzurrine dans l'incertitude. "Ils n'arrêtaient pas de compter les buts pour s'assurer qu'ils termineraient meilleur deuxième", rappelle Torske. "Mais honnêtement, j'espérais que l'Italie allait se qualifier, car je pensais qu'ils méritaient leur place à la phase finale. Tout le monde voulait qu'ils soient présents. Et maintenant, nous sommes tous deux ici."

Une première
Si la Norvège disputera sa deuxième finale dans la compétition, après avoir perdu celle contre la France en 2003, ce sera une première pour l'Italie. "Nous sommes conscients de l'importance de cet évènement : c'est la première fois que nous atteignons la finale", commente Corradini, dont l'équipe s'est qualifiée pour les demi-finales à un match de la fin, avant de battre la Suède 4-0 pour prolonger son séjour en France.

"Respect"
"Nous connaissons la force de la Norvège, car c'est la troisième fois que nous les rencontrons en trois mois. Nous avons énormément de respect pour les autres équipes, mais nous espérions rencontrer la Norvège en final, car leur sélectionneur est quelqu'un de bien. Ce match pourrait se résumer à une question de condition physique et de degré de motivation." Il est difficile de se pronncer sur la motivation des deux équipes mais au plan physique, l'Italie pourrait bénéficier d'un avantage important lié à la prolongation jouée par les Norvégiennes