Capitaines victorieuses à l'EURO féminin de l'UEFA , qui a le plus gagné ?
lundi 14 avril 2025
Résumé de l'article
Qui a été capitaine le plus souvent lors d'un EURO féminin de l'UEFA ? Qui sont les plus jeunes et les plus âgées des capitaines victorieuses ? Quels clubs et quels postes ont fourni le plus de capitaines victorieuses ?
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Focus sur les capitaines victorieuses des 13 EURO féminins de l'UEFA.
Capitaines victorieuses à l'EURO féminin de l'UEFA
1984 : Anette Börjesson (Suède)
1987 : Heidi Støre (Norvège)
1989 : Silvia Neid (Allemagne)
1991 : Silvia Neid (Allemagne)
1993 : Heidi Støre (Norvège)
1995 : Silvia Neid (Allemagne)
1997 : Martina Voss (Allemagne)
2001 : Doris Fitschen (Allemagne)
2005 : Birgit Prinz (Allemagne)
2009 : Birgit Prinz (Allemagne)
2013 : Nadine Angerer (Allemagne)
2017 : Mandy van den Berg (Pays-Bas)
2022: Leah Williamson (Angleterre)
Plus jeune capitaine victorieuse à l'EURO féminin de l'UEFA
23 ans et 345 jours : Heidi Støre (Norvège, 1987)
Plus âgée des capitaines victorieuses à l'EURO féminin de l'UEFA
34 ans et 260 jours : Nadine Angerer (Allemagne, 2013)
Capitaines victorieuses à l'EURO féminin de l'UEFA par poste
1 Gardienne
5 Défenseures
2 Milieux de terrain
5 Attaquantes
Capitaines victorieuses à l'EURO féminin de l'UEFA par club
3 Francfort, Siegen
1 Duisbourg, Jitex, Philadelphia Charge, Reading, Sprint-Jeløy, Trollhättan
Les capitaines victorieuses en détail
1989, 1991, 1995 : Silvia Neid (Allemagne/Allemagne de l'Ouest)
Faire partie du premier succès de l'Allemagne de l'Ouest à domicile en 1989 était une bonne chose, mais le deuxième succès au Danemark a été encore meilleur pour la capitaine Neid. « Gagner le titre européen a été un moment clé pour le football féminin allemand », a-t-elle déclaré à fr.UEFA.com. « Défendre le titre deux ans plus tard a été la preuve [de notre niveau]. » Neid a été la capitaine de son équipe pour un troisième succès avant de passer à l'entraînement. Elle a été l'adjointe de Tina Theune pour les victoires de 1997, 2001 et 2005, puis a pris la relève et a mené l'équipe aux victoires de 2009 et 2013, ainsi qu'à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2007 et, lors de son dernier tournoi en charge, aux Jeux Olympiques de 2016.
1987, 1993 : Heidi Støre (Norvège)
La grande et puissante milieu de terrain centrale a fait ses débuts internationaux à 16 ans en 1980 et approchait de son apogée en tant que joueuse lors de la finale de l'EURO féminin de l'UEFA 1987, son équipe battant la Suède voisine 2-1 en finale. « La finale a été la première fois que les médias norvégiens ont vraiment fait grand cas du football féminin, ce à quoi nous, les joueuses, n'étions pas habituées », a-t-elle déclaré à fr.UEFA.com. « Nous avons vraiment apprécié ! » Sa classe s'est de nouveau manifestée lorsque la Norvège a été de nouveau championne en 1993, puis a remporté la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 1995, bien qu'elle ait manqué la finale en Suède.
2005, 2009 : Birgit Prinz (Allemagne)
L'attaquante suprême de Francfort a marqué un record européen de 128 buts internationaux en 214 apparitions pour l'Allemagne et a remporté une médaille de vainqueure à chacun des cinq EURO féminins de l'UEFA auxquels elle a participé, les deux derniers en tant que capitaine de l'équipe. « Au fil du temps, l'EURO est devenu non seulement un tournoi à part entière, mais aussi un grand événement dans le calendrier du football européen », a-t-elle déclaré à fr.UEFA.com. Kinésithérapeute de formation, depuis sa retraite en 2011, Prinz travaille comme psychologue du sport à Hoffenheim.
1984 : Anette Börjesson (Suède)
Le football féminin en était à ses balbutiements lorsque Börjesson, 29 ans, a mené son équipe au succès lors de la finale inaugurale : une séance de tirs au but à Luton a décidé de la finale en deux manches. « C'était quelque chose de fantastique et de grand quand nous avons gagné », se souvient-elle. La libéro suédoise a également représenté son pays en handball et en badminton, et a en plus « réussi à conduire un peu un taxi pour gagner de l'argent pour le loyer ». Après sa retraite, elle a dirigé un magazine de football féminin et reste une experte consultante.
1997 : Martina Voss (Allemagne)
Autre membre de l'équipe victorieuse de l'Allemagne de l'Ouest en 1989, la milieu de terrain offensive Voss a repris le capitanat de l'équipe nationale à son ancienne coéquipière Silvia Neid. Depuis qu'elle a raccroché les crampons en 2003, Voss (aujourd'hui Voss-Tecklenburg) a édité un magazine de football féminin et travaillé comme consultante ainsi qu'entraîneure. Après avoir entraîné son ancien club, Duisbourg, vers le succès en Coupe féminine de l'UEFA 2009, et brièvement dirigé le Carl-Zeiss Iéna, elle a été sélectionneuse de la Suisse de 2012 à 2018, et est maintenant en charge de l'Allemagne.
2001 : Doris Fitschen (Allemagne)
Surnommée la Franz Beckenbauer du « Frauenfussball », l'élégante libéro avait 20 ans lorsqu'elle a aidé l'Allemagne de l'Ouest à remporter son premier titre international en 1989. Lorsqu'elle a été capitaine de l'Allemagne pour la victoire en 2001, elle jouait professionnellement aux États-Unis avec le Philadelphia Charge. « J'ai eu une belle carrière, avec la chance de faire partie du développement du sport dès ses débuts », a-t-elle déclaré à fr.UEFA.com. Elle est restée dans le jeu en tant qu'administratrice.
2013 : Nadine Angerer (Allemagne)
En tant que remplaçante de longue date de Silke Rottenberg, Angerer a remporté trois EURO depuis le banc des remplaçantes avant d'avoir la chance de prouver sa classe en tant que n°1 établie en 2009 et 2013. En tant que capitaine lors de ce dernier tournoi, elle a été extraordinaire, n'encaissant qu'un seul but et devenant la toute première Joueuse du Tournoi officielle de l'EURO féminin de l'UEFA, bien qu'elle ait lutté contre une blessure l'année précédente. Elle est maintenant entraîneure des gardiennes aux États-Unis avec les Portland Thorns.
2017 : Mandy van den Berg (Pays-Bas)
Contrainte de se retirer de la phase finale de 2013 en raison d'une blessure au genou, la défenseure Van den Berg n'a peut-être pas autant apprécié le triomphe des Pays-Bas à domicile en 2017 qu'elle l'aurait souhaité. Elle a été ravie par la foule locale (« Je n'avais jamais joué devant un stade à guichets fermés », a-t-elle déclaré. « La seule chose que nous voyions était de l'orange ») mais a passé les dernières étapes du tournoi sur le banc et n'a fait qu'une brève apparition à la fin de la finale.
2022: Leah Williamson (Angleterre)
Le 31 juillet 2012, une jeune fille de 15 ans, Jessica Williamson, était dans le public de Wembley en tant que fan lorsque 70 000 fans, un nombre alors sans précédent, ont regardé l'équipe féminine de Grande-Bretagne battre le Brésil aux Jeux olympiques. Exactement dix ans plus tard, Williamson a mené l'Angleterre à la victoire contre l'Allemagne dans le même stade, les Lionesses remportant leur premier titre majeur devant une foule de plus de 87 000 personnes. L'arrière centrale, sûre d'elle et habile balle au pied, a mené son équipe avec maturité tout au long d'un tournoi où l'engouement n'a cessé de croître, mais son sang-froid ne l'a jamais quittée.