EURO féminin, guide des équipes, Belgique
jeudi 10 février 2022
Résumé de l'article
Impressionnantes lors de leurs débuts en phase finale en 2017, les Red Flames chercheront cette fois encore à déjouer les pronostics.
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Groupe D, les matches :
Dimanche 10 juillet
Belgique - Islande (18 heures, heure de Paris, Manchester)
Jeudi 14 juillet
France - Belgique (21 heures, heure de Paris, Rotherham)
Lundi 18 juillet
Italie - Belgique (21 heures, heure de Paris, Manchester)
Comment ce pays s'est qualifié : Groupe H, vainqueur (8 matches, 7 victoires, 1 défaite, 37 buts marqués, 5 encaissés)
Meilleur résultat à l'EURO : groupes
EURO 2017 : Groupes
Joueuse clé. – Janice Cayman
Joueuse de Lyon depuis 2019, l'attaquante de 33 ans a récemment été nommée joueuse de l'année en Belgique, quatre ans après son premier trophée. Avec les Red Flames, Cayman est la deuxième meilleure buteuse et la joueuse la plus capée de leur histoire. Elle a inscrit six buts en six matches de qualification pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023, après avoir trouvé le chemin des filets à cinq reprises en huit matches lors des qualifications pour l'EURO, aidant ainsi la Belgique à remporter son groupe.
La joueuse à suivre. – Amber Tysiak
Grande, athlétique et dotée d'une très bonne lectrice du jeu, la défenseure de Louvain, âgée de 21 ans, n'aime rien tant que de profiter de la liberté qui lui est donnée pour se projeter vers l'avant et incarne l'avenir de l'équipe de Belgique.
Sélectionneur : Ives Serneels
Au poste de milieu défensif, Serneels a remporté le championnat de Belgique en 1997 et la Coupe de Belgique en 1999 avec le Lierse. Il y a travaillé comme entraîneur des équipes de jeunes de 2008 à 2010, puis a pris les rênes de l'équipe féminine l'année suivante, la menant en finale de la Coupe de Belgique féminine. Nommé entraîneur de l'équipe nationale en 2011, Serneels a conduit les Red Flames à leur premier grand tournoi international en terminant deuxième des qualifications pour l'EURO féminin 2017 après deux troisièmes places lors de l'édition 2013 et pour la Coupe du monde féminine 2015.
Tactique
Après avoir fêté ses dix ans à la tête de l'équipe en 2021, Serneels a laissé une empreinte profonde sur cette équipe qui a progressé en se tenant à une phrase qu'il aime prononcer, « chaque pays a sa propre culture. Nous faisons de notre mieux avec les caractéristiques de la Belgique. » Serneels a construit un 4-4-2 ou 4-3-3 équilibré, selon les adversaires, dans le but de tirer le meilleur parti de ses joueuses principales et de tester de nombreux nouveaux visages lors de matches amicaux. La meilleure buteuse des qualifications, Tine De Caigny, est très souvent recherchée, tandis que Cayman, qui peut jouer à de nombreux postes offensifs, est souvent la pourvoyeuse.
Derrière, la paire de centrales composée de Julie Biesmans et Laura De Neve semble inamovible, tandis que les latérales Davina Philtjens (à droite) et Laura Deloose (à gauche) ont également participé à tous les matches de qualification. En revanche, la rotation est plus importante au milieu de terrain et la stabilité sera probablement la plus grande tâche de Serneels si son équipe veut rivaliser avec les meilleures équipes du tournoi.
Histoire
Après trois troisièmes places consécutives dans les qualifications en 2011, 2013 et 2015, la Belgique a atteint sa première grande phase finale deux ans plus tard en obtenant une place à l'EURO 2017 aux Pays-Bas voisins. Après une défaite en match d'ouverture contre le Danemark, futur finaliste, la Belgique a fait les gros titres en battant la Norvège avant qu'une défaite contre les hôtes et futurs vainqueures ne la relègue à la troisième place du Groupe A.
Éliminée par la Suisse au tour de barrage de la Coupe du Monde 2019, la Belgique a remporté son groupe de qualification devant les Suissesses pour se qualifier pour sa deuxième phase finale d'EURO consécutive, au cours de laquelle elle affrontera des poids lourds européens comme la France, l'Italie et l'Islande.