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Koster : les Pays-Bas sous les projecteurs

Il y a quatre ans, Daphne Koster était capitaine des Pays-Bas qui découvraient la compétition. Elle raconte à UEFA.com ses ambitions pour cette année.

Koster : les Pays-Bas sous les projecteurs
Koster : les Pays-Bas sous les projecteurs ©UEFA.com

Il y a quatre ans, une équipe obstinée des Pays-Bas atteignait les demi-finales du Championnat d'Europe féminin de l'UEFA 2009 pour sa première participation. Cette année, Daphne Koster est prête à aller encore plus loin.

Forte de ses 16 ans d'expérience et 110 capes, Koster sera une nouvelle fois capitaine de sa sélection à l'heure d'affronter l'Islande, la Norvège et l'Allemagne, tenante du titre, dans le Groupe B à partir du 11 juin en Suède. La défenseure de 32 ans s'est confiée à UEFA.com

UEFA.com : C'est votre première campagne complète avec Roger Reijners ; qu'est-ce qui a changé ?

Daphne Koster : Beaucoup de choses. Je pense qu’en 2009 nous avions livré un football particulièrement défensif ; défendre, défendre et jouer la contre-attaque. C’était notre leitmotiv. On a fait cela parce que nous étions vraiment accrochées aux résultats, et c’était le moyen le plus rapide pour en avoir.

Mais nous voulions améliorer notre collectif par la suite et le chemin que nous avons choisi avec Roger Reijners est plus orienté vers le jeu, vers les attaques placées, en jouant sur nos forces et sur nos qualités ; pour développer un meilleur football. Et c’est différent… Quand les gens viennent nous voir jouer, il voit quelque chose de différent. Il voit plus, il voit du jeu à la néerlandaise

UEFA.com : Il y a quatre ans, vous étiez en demi-finale dès votre première tentative. Quelle différence ce résultat a-t-il fait dans le football féminin aux Pays-Bas ?

Koster : C’était génial, vraiment génial. Nous sommes parvenues à atteindre les demi-finales et avec cette performance c’est un monde qui s’est ouvert à nous dans le football féminin aux Pays-Bas. Chez nous, vous ne prenez de l’importance que lorsque vous avez du succès ou lorsque vous remportez un Championnat d'Europe, une Coupe du monde ou les Jeux olympiques. Et avec cela, tout le monde a pu voir qu’effectivement, nous étions bien présentes. À moins que vous ne viviez dans une grotte à l'époque. C’est le seul moyen de ne pas avoir entendu parler de nous. Et cela, nous avons toutes les chances de le vivre à nouveau, même si maintenant, il faut se concentrer sur la prochaine étape. On doit réussir à nouveau de bons résultats

UEFA.com : Vos attentes sont-elles différentes aujourd'hui ?

Koster : Oui. Et je pense pas seulement pour nous, mais aussi pour les autres équipes. Les autres nous regardent, nous observent et on sait qu’on a bien joué. On a bien joué en 2009 et je pense que les autres commencent à nous connaître et à nous analyser. Pendant notre préparation, nous avons disputé des matchs contre des équipes du plus haut niveau mondial et on n’a pas été mauvaises. Alors je pense que nos adversaires nous observent secrètement et qu’ils se disent : "Ces Néerlandaises, il va falloir les surveiller. Il ne faut pas les sous-estimer". Peut-être que nous avions l’avantage de la surprise en 2009 et que certaines pensaient : "Oh, les Pays-Bas, pour les battre, c'est facile". On s’est aussi servi de cela.