Melis nous parle de la sélection néerlandaise
Mercredi 5 juin 2013
Résumé de l'article
Prolifique dans le championnat suédois, Manon Melis espère l'être tout autant à la pointe de la sélection néerlandaise lors de l'EURO féminin 2013.
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Les Néerlandaises avaient atteint la demi-finale pour leur premier Championnat d'Europe féminin de l'UEFA 2009. Elles espèrent faire au moins aussi bien dans un mois en Suède – avec l'aide précieuse de Manon Melis notamment.
Melis connaît bien les terrains suédois pour y avoir conquis le titre de meilleure buteuse de la Damallsvenskan à trois reprises, d'abord au FC Malmö (championne en 2010 et 2011) puis au Linköpings FC. De retour à Malmö, où elle évoluait déjà en 2007, Melis a inscrit huit buts en éliminatoires. De quoi qualifier les Pays-Bas sans même passer par la case barrages, en terminant meilleures deuxièmes. La jeune milieu s'est pliée avec plaisir au jeu des questions-réponses pour UEFA.com.
UEFA.com : Qu'est-ce que ça signifie pour toi de jouer cet EURO ?
Melis : C’est important pour moi mais ça l’est surtout pour l’équipe. Il y a quatre ans, on s’était qualifiées pour la première fois en phase finale et ce sera donc notre deuxième apparition à ce niveau. C’est quelque-chose d’important pour le football féminin aux Pays-Bas, notamment pour les jeunes joueuses qui seront les cadres de demain.
UEFA.com : Parle-nous un peu de ton groupe.
Melis : L'Allemagne est une grande équipe, je ne vous apprends rien. L'Islande et la Norvège, ce sont deux équipes scandinaves, elles jouent plus dur que nous. Mais on a nos chances.
UEFA.com : Qu'est-ce qui a changé entre l'équipe d'il y a quatre ans et celle d'aujourd'hui ?
Melis : Il y a quatre ans on était vraiment jeunes, sans expérience. Notre tactique était simple : on défendait tout le temps. Ça nous allait bien parce qu'on ne pouvait pas faire mieux. Aujourd'hui on a grandi, on a un nouvel entraîneur, une nouvelle tactique, on cherche à plus imposer notre jeu.
UEFA.com : Le football féminin s'est-il professionnalisé ces dernières années ? Qu'est-ce qui a changé ?
Melis : Aux Pays-Bas, quand j’ai commencé à jouer, le football féminin n’était vraiment pas en vogue. Mais quand je suis partie en Suède, une ligue professionnelle a vu le jour aux Pays-Bas. C’est une très bonne nouvelle. Le niveau progresse et les équipes sont de plus en plus nombreuses. Il y a même une ligue belgo-néerlandaise. C’est bénéfique pour le football féminin, mais il faut se montrer patient.