Le clan Babunski investit l'ARYM
lundi 18 novembre 2013
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David Babunski a retrouvé son frère Dorian en sélection espoir de l'Ancienne République yougoslave de Macédoine, sous les ordres de leur père Boban.
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"Grâce au football, il se produit des choses merveilleuses, n'est-ce pas ?", a noté David Babunski, engagé avec l'Ancienne République yougoslave de Macédoine en éliminatoires du Championnat d'Europe des moins de 21 ans de l'UEFA, vendredi.
Si l'ARYM s'est imposée 1-0 contre l'Azerbaïdjan, ce n'est toutefois pas la victoire qui comptait le plus ce soir-là. À Skopje, le joueur de 19 ans était aligné aux côtés de son frère Dorian au sein de la composition choisie par le sélectionneur, qui n'est autre que leur père Boban. C'est la première fois qu'un père et ses fils sont réunis en sélection dans un pays des Balkans.
"Ça a toujours été mon rêve de jouer avec mon frère pour notre pays, et sous les ordres de notre père", a avoué Dorian, 17 ans. Ce n'est d'ailleurs pas le seul rêve qui s'est réalisé pour les frères Babunski cette année. En juillet, David a été convoqué en équipe B de Barcelone, avant de faire ses débuts internationaux le mois suivant face à la Bulgarie. Quant à Dorian, attaquant aussi à l'aise dans les airs qu'avec ses deux pieds, a décroché sa première sélection espoir en juin contre la Norvège avant de s'engager avec l'équipe B du Real Madrid en septembre.
Le clan Babunski a parcouru un long chemin depuis les premiers pas de Boban dans le football en 1986. L'ancien défenseur central devenu entraîneur assurait l'intérim de la sélection en 2005 avant de diriger les espoirs en 2009. "Quand j'ai appelé David et Dorian pour affronter l'Azerbaïdjan et la Norvège, je savais que je prenais un grand risque. Mais toute l'équipe m'a donné satisfaction, y compris mes fils", explique le sélectionneur. "Je n'ai pas suivi tous leurs matches en club ces derniers temps, et leur prestation contre l'Azerbaïdjan a été une excellente surprise, même pour moi."
Bien entendu, David et Dorian espèrent désormais s'affronter lors d'un Clásico. Pour leur père, difficile de savoir qui soutenir : "Peu importe qui gagne ou qui perd, je veux qu'ils jouent tous les deux au maximum de leurs capacités et qu'ils donnent tout sur le terrain, comme ils le font toujours."