Érick Mombaerts se méfie de la Norvège
jeudi 11 octobre 2012
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Le sélectionneur de l'équipe de France Espoirs Érick Mombaerts a préparé avec minutie les barrages du Championnat d'Europe des moins de 21 ans de l'UEFA face à la Norvège, une équipe qu'il redoute.
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Au vu de ses résultats dans son Groupe 9, la France peut faire figure de favorite, vendredi au Havre, en barrages aller du Championnat d'Europe des moins de 21 ans de l'UEFA contre la Norvège. Mais pour son sélectionneur Érick Mombaerts, attention aux (mauvaises) surprises.
Les Bleuets ont remporté leurs sept premiers matches des éliminatoires pour assurer leur qualification, avant de se faire battre pour la première fois, en Slovaquie, le 7 septembre dernier (2-1). Le tirage au sort leur a attribué la Norvège, deuxième du Groupe 8 derrière l'Angleterre. Présent en conférence de presse, mercredi, Mombaerts a tenu à borner l'enthousiasme ambiant en expliquant que les Scandinaves possèdent "une équipe extrêmement compétitive".
"Pour l'instant, nous n'avons rien gagné et la phase finale est encore loin", a-t-il rappelé. "Il reste deux matches à disputer et on sait que ce sera difficile. Vous allez être surpris de voir combien cette équipe de Norvège joue bien. Il faut arrêter de penser que ce genre d'équipe ne peut que procéder par de longs ballons vers l'avant. Cette époque est révolue. Il ne faut pas sous-estimer une telle formation."
Privé de Francis Coquelin, suspendu, Mombaerts a fait appel au milieu de terrain du Stade Rennais FC Yann M'Vila, qui était davantage habitué à évoluer avec les A mais connaît une légère baisse de forme depuis le début de la saison. "Ce serait idiot de se priver de son talent", s'est justifié Mombaerts, tandis que le joueur s'est dit "ravi de retrouver les potes" chez les Espoirs qu'il n'avait plus connu depuis 2009.
Enfin, Mombaerts a fait un sort aux statistiques qui indiquent que la France n'a plus joué la phase finale depuis 2006. Une longue disette pour les champions 1988. "Lorsque vous perdez en barrages de justesse comme nous l'avons fait contre l'Allemagne qui allait remporter le trophée (en 2008/09) il y a de quoi relativiser", a-t-il dit. "De toutes façons, ce qui compte, c'est maintenant et non le passé."