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Joie et déception danoise à Aarhus

Les averses n'ont pas douché l'enthousiasme des supporters danois qui ont afflué dans la fan zone à Aarhus pour assister à l'élimination de leur équipe.

Les jeunes supporters donnent le ton dans la fan zone d'Aarhus
Les jeunes supporters donnent le ton dans la fan zone d'Aarhus ©UEFA.com

Les amateurs de football ont eu droit à des buts, des émotions et "beaucoup de bière", dans la fan zone de la place principale d'Aarhus, pour assister au dernier match du Danemark dans la compétition.

Les supporters suivent souvent leur équipe qu'il pleuve ou qu'il vente. Samedi, les courageux Danois ont eu les deux sur la place Vesterbro Torv, avant que le soleil ne fasse finalement une apparition remarquée à l'approche du coup d'envoi de Danemark - Islande.

"Je suis optimiste, bien sûr. Je suis Danois, donc je dois soutenir l'équipe", indique Rasmus Bahnsen, au stand de rafraîchissements de la fan zone, dans l'ombre de la cathédrale d'Aarhus construite au XIIe siècle. Sans surprise, le produit phare de la soirée est : "La bière ! Beaucoup de bière et des saucisses".

Durant la première mi-temps du match, c'est du côté des stands que l'action se déroulait, où la bière locale coulait à flot pour faire descendre les saucisses grillées "Big Klaus". Les nombreuses tables en bois ont pourtant failli être renversées, lorsque les supporters passionnés se sont levés d'un coup pour saluer la parade miraculeuse du gardien danois Mikkel Andersen.

"Le Danemark avait bien commencé, mais l'Islande est revenue", analyse Peter Dyrman, arrivé trois heures avant le coup d'envoi pour être sûr que ses neveux Jacob, 10 ans, et Emma, 13 ans, soient les mieux placés. "C'est sympa d'être ici, on s'amuse beaucoup". Son ami Thomas Christiansen ajoute : "C'est dommage que le temps soit mauvais". Il est venu accompagné de son fils Mads, 9 ans. "Nos enfants adorent le foot, c'est bien qu'il y ait un tournoi ici, ça leur donne des idées."

Malgré les deux buts islandais à l'heure de jeu, l'espoir n'avait pas quitté le cœur des fidèles : "On est bons quand on est sous pression", prévient Solveig Nielsen. Le Danemark se procurait alors de plus en plus d'occasions, sans pour autant les convertir. Lorsque Bashkim Kadrii expédiait le ballon sur la transversale, les fans se levèrent d'un bon, avant de se laisser retomber dans leurs chaises, emplis de désespoir.

Kadrii marquait finalement à neuf minutes de la fin, et l'espoir renaissait. Alors que les spectateurs du théâtre adjacent, où se jouait Hamlet, se déversaient dans la rue, un autre drame danois se jouait en temps réel, puisque Hjörtur Valgardsson inscrivait un troisième but pour l'Islande.

"Je suis tellement déçu", dit Kasper Egelung. "Tout s'était bien passé jusque-là. Le résultat d'aujourd'hui n'était pas bon, mais les gens ont pu passer une bonne soirée au moins."

Alors que les Danois regagnaient la chaleur de leur foyer malgré la déception, un homme gardait le sourire aux lèvres sur la place désertée. "Je suis islandais", indique Eyjolfur Vestmann Ingolfsson, accompagné de ses filles Erna Soley, 8 ans, et Eva Maria, 7 ans. "C'est incroyable. C'est la première fois qu'on bat le Danemark dans un match de foot. C'est le plus beau jour de ma vie, après la naissance de mes filles !"