Le Belarus plie mais ne rompt pas après le Danemark
mardi 14 juin 2011
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Les joueurs du Belarus ont parlé d'une seule voix après la défaite contre le Danemark, pour reconnaître la défaite mais exprimer leur confiance.
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Punis d'une erreur de concentration face au Danemark, les joueurs du Belarus ont promis de ne pas commettre les mêmes erreurs samedi, lors de leur duel face à la Suisse dans le dernier match du Groupe A.
L'équipe de Georgi Kondratyev a débuté cette rencontre comme elle avait affronté l'Islande (victoire 2-0) : en ouvrant le score dès la 20e minute, sur un but de Dmitri Baga servi par Stanislav Dragun. Le Belarus n'avait pas le temps de célébrer son but, car son capitaine Mikhail Sivakov commettait une faute sur Nicolai Jørgensen dans la surface, provoquant un penalty que Christian Eriksen convertissait en deux temps. "J'ai sans doute sauté trop tôt, et le ballon a rebondi sur ma poitrine", déclarait le gardien. "La chance était de leur côté, c'est tout."
Le Belarus s'est démobilisé après avoir marqué, comme l'admet son défenseur Sergei Politevich : "Nous étions déconcentrés et nous en avons été punis. Notre objectif était d'être solides en défense et procéder en contres. Nous savions que le Danemark allait attaquer, d'autant qu'ils étaient poussés par leur public."
C'est effectivement ce qui se produisait, et Jørgensen inscrivait le but de la victoire après avoir dribblé trois défenseurs pour battre Gutor. Le gardien promettait que l'équipe allait "étudier ses erreurs" et les rectifier avant d'affronter la Suisse. "Nous viserons la victoire : c'est notre dernière chance, et nous la jouerons à fond."
La Nati occupe la première place avec six points, et possède trois longueurs d'avance sur le Belarus et le Danemark avant les matches décisifs de samedi. "La Suisse n'est pas invincible", déclarait l'attaquant Baga. "Nous avons encore une chance, et nous devrons être préparés et motivés. Il nous reste un match à disputer, nous verrons ce que ça donne." Politevich concluait : "Tout le monde peut se qualifier, et nous devons simplement battre la Suisse. Ça passe ou ça casse."