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Wernbloom, le Suédois au sang chaud

Le milieu de terrain Pontus Wernbloom annonce qu'il n'hésitera pas à taquiner ses adversaires italiens, mais il sait que "pour gagner, il faudra bien jouer".

Pontus Wernbloom contre le Bélarus
Pontus Wernbloom contre le Bélarus ©Getty Images

Le milieu de terrain Pontus Wernbloom fait mentir la légende du calme imperturbable des sportifs suédois. Le joueur de 22 ans manifeste toujours ses émotions de façon très expressive, sur le terrain ou en-dehors.

Expansif
"Je dois être maniaco-dépressif, ou quelque chose comme ça", admet Wernbloom. "Je suis furieux, et l'instant d'après, je rigole." Tous ceux qui ont vu jouer le milieu de terrain savent ce qu'il veut dire. Sur le terrain, Wernbloom relève tous les défis – physiques ou verbaux. Les supporteurs néerlandais auront bientôt l'occasion de l'observer de plus près, puisqu'il rejoindra l'AZ Alkmaar après le tournoi. "Pour moi, les athlètes qui ne montrent pas leurs sentiments sont ennuyeux", déclare Wernbloom. "Tout le monde dit aimer son sport, alors pourquoi ne pas le montrer ? Bien sûr qu'il y a de la pression à ce niveau, mais il faut aussi s'amuser."

Physique
Wernbloom a été décisif contre le Bélarus, et est impatient d'affronter l'Italie ce vendredi. "On ne les battra pas au niveau individuel, mais on peut le faire sur le collectif. Par contre, il ne faudra perdre aucune balle, car les Italiens ne nous laisseront pas beaucoup d'occasions", analyse-t-il. "Tant qu'ils restent à 50 ou 60 m de nos buts, ça me va. S'ils s'approchent, il faudra jouer plus 'physique'."

Taquin
Wernbloom, qui fêtera ses 23 ans jeudi prochain, est aussi prêt à en découdre verbalement. "J'aime taquiner les adversaires, c'est comme ça que je joue. Je le ferai contre l'Italie s'il le faut, pour les déconcentrer. Mais pour gagner, il faudra bien jouer", conclut-il. Tout un programme.