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La Suède pour exorciser ses vieux démons

La Suède aborde son dernier match du Groupe A face à la Serbie au Nouveau stade de Malmö avec le but de se qualifier pour la demi-finale et d'exorciser une défaite qui la poursuit depuis deux ans et demi.

Les Suédois à l'entraînement
Les Suédois à l'entraînement ©Getty Images

La Suède aborde son dernier match du Groupe A face à la Serbie au Malmö New Stadium avec le but de se qualifier pour la demi-finale et d'exorciser une défaite qui la poursuit depuis deux ans et demi.

Revanche
Les Serbes avaient écrasé les Suédois 5-0 en octobre 2006 lors d'un barrage qualificatif pour le Championnat d'Europe des moins de 21 ans de l'UEFA 2007. Cette victoire serbe à Trollhattan répondait au succès 3-0 des Suédois à l'aller, et le co-sélectionneur scandinave Jörgen Lennartsson reconnaît que "l'occasion de revanche" pourrait amener de la motivation chez ses joueurs. "C'est comme une forme d'inspiration. Les équipes sont complètement différentes", a ajouté Lennartsson, qui se souvient que seuls quatres joueurs des équipes actuelles (Johan Dahlin, Pontus Wernbloom et Marcus Berg pour la Suède, et Milan Smiljanić pour la Serbie) étaient présents à ce match.

Krčmarević optimiste
Les Petits Aigles ont depuis toujours battu les Suédois, et Lennartsson rappelle que le point d'avance que compte la Suède sur son adversaire du jour est bien peu de choses. "Avant le début du tournoi, on a dit que l'Italie et la Serbie étaient les favoris. Et cela n'a pas changé." Troisième, la Serbie doit s'imposer pour se qualifier pour une quatrième demi-finale consécutive chez les Espoirs. La Suède, deuxième derrière l'Italie, peut se contenter d'éviter la défaite. Mais le coach serbe se veut optimiste. "Pour nous, le match de demain est un quart de finale", a-t-il dit. "Même si on avait déjà perdu deux matches, avec une victoire contre eux, on finirait devant."

Dilemme
Krčmarević n'est pas inquiet par les six buts déjà marqués par les Suédois. Il préfère parler de sa défense qui n'a pas pris le moindre but. "Les attaquants suédois sont très bons, mais n'oublions pas que nous avons déjà joué contre le trio italien (Sebastian) Giovinco, (Robert) Acquafresca et (Mario) Balotelli." L'attaquant Miralem Sulejmani, assis à côté, a parlé du besoin de "quelqu'un en pointe", capable de gagner les duels aériens et garder le ballon. Pour ce faire, Krčmarevic pourrait lancer Rade Veljović ou Slavko Perović à la place de Marko Milinković. "Je suis face à un dilemme", a reconnu Krčmarević.

Ambiance
De leur côté, les Suédois ont appris avec bonheur que le carton jaune donné à Rasmus Elm face à l'Italie avait été annulé, mais le milieu de terrain Wernbloom reste, comme trois autres Suédois et trois Serbes, à un avertissement d'une suspension. "Je ne pense pas que Wernbloom va moins tacler à cause de ça", a lancé Lennartsson. Si l'atmosphère risque d'être bouillante sur le terrain, cela devrait être chaud dans les tribunes aussi, étant donné le soutien que la Serbie a reçu lors du dernier match face au Bélarus. "La Suède aura beaucoup plus de supporteurs que nous dans le stade", a indiqué Krčmarević. "Mais je sais que nos supporteurs seront notre 12e homme." Lennartsson a aussi reconnu l'immense rôle que peuvent jouer les fans. "J'espère que les Suédois sauront montrer dès le coup d'envoi qui joue à la maison. Cela va être important."