L'Islande surprend et élimine la France

Kristinn Rúnar Jonsson, l'entraîneur de l'Islande, a découvert que l'impossible était finalement possible dans le football : son équipe a terminé deuxième du Groupe 4 des éliminatoires, derrière la Belgique et surtout devant la France, finaliste du Championnat d'Europe des moins de 19 ans de l'UEFA la saison dernière.

Pendant que les Petits Bleus concédaient trois matches nuls après avoir mené au score à chaque fois, les Islandais ont enregistré une dernière victoire 1-0 contre l'Irlande du Nord, mardi en dernière journée, ce qui leur permet de se qualifier. "On n'a pas joué notre meilleur match mais toutes les équipes du groupe étaient fortes donc la deuxième place, c'est très bien", s'est réjoui Jonsson au micro d'UEFA.com.

"On peut encore mieux faire", nuance cependant le coach islandais. "Je veux qu'on marque plus de buts à l'avenir. On va maintenant voir contre qui on tombe au prochain tour."

Les Français, eux, n'ont plus que leurs yeux pour pleurer après un dernier nul 2-2, le troisième des éliminatoires, contre la Belgique. Les garçons de Francis Smerecki profitaient d'un but contre son camp de Leander Dendoncker, mais couraient derrière le score après des buts de Corentin Fiore et Théo Bongonda en deuxième période. L'égalisation du capitaine Adrien Rabiot dans le temps additionnel ne suffisait pas.

"Je suis vraiment satisfait", déclarait l'entraîneur belge Gert Verheyen. "Quand vous vous retrouvez dans un groupe avec la France, vous ne vous attendez pas à finir premier. Je suis content de mon équipe même si c'était plus dur aujourd'hui, mais on a bien réagi en deuxième période et on a obtenu le nul. Je suis content, je n'aurais jamais imaginé prendre sept points dans ce groupe."

Les hôtes du mini-tournoi s'étaient imposés 2-0 lors des deux premières journées, face à l'Irlande du Nord et à l'Islande. En même temps, les Tricolores, battus par la Serbie en finale 2013, encaissaient des buts à la fin de ses deux premières rencontres. Menant 2-0 à sept minutes de la fin contre l'Islande, l'équipe de Smerecki semblait bien partie pour prendre les trois points, mais Kristján Flóki Finnbogason et Oliver Sigurjónsson (sur penalty) recollaient au score. Un résultat qui allait finalement s'avérer décisif et fatal pour les Français.