UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Les Mini-Bleus tenus par la Norvège

Norvège 2-2 France
La Norvège a raté une chance de se qualifier à un match de la fin mais reste en tête du Groupe 6.

Soualiho Meite (France) au duel avec Ohi Kwoeme (Norvège)
Soualiho Meite (France) au duel avec Ohi Kwoeme (Norvège) ©Philippe Le Brech

La France et la Norvège demeurent en tête du Groupe 6 du tour Élite du Championnat d'Europe des moins de 17 ans de l'UEFA après leur match nul à Nantes.

Après le succès 1-0 du Belarus contre la Géorgie, la Norvège pouvait se qualifier pour la phase finale en cas de victoire dans la vénérable enceinte de Saupin.

Ohi Kwoeme, opportuniste devant Quentin Beunardeau, donnait l'avantage aux Norvégiens. Sébastien Haller égalisait rapidement de la tête sur un service de Benjamin Mendy.

Les Mini-Bleus prenaient l'avantage quand Abdallah Yaisien passait la défense nordique en revue avant de servir Gaëtan Laborde pour le 2-1. Ivar Erlien Furu remettait les deux équipes à égalité à 19 minutes de la fin. L'épilogue du groupes, mercredi, sera empli de suspense.

Réactions

Patrick Gonfalone, sélectionneur de l'équipe de France
Ils ont bien joué le coup, ils ont joué avec leurs arguments. Ça balance devant, ils jouent le deuxième ballon, c'est comme ça. Ce n'est pas eux qui ont obtenu le match nul, c'est nous qui l'avons donné.

Notre gardien était dans un mauvais jour. C'est comme les attaquants, s'ils ratent des occasions, on ne va pas les accabler. Il y a des jours comme ça, malheureusement ce n'est pas le bon jour mais on ne choisit pas dans ces cas-là.

Non seulement il faut gagner le prochain match mais en plus il faut attendre le résultat de la Norvège. Déjà, il faut soigner un peu les têtes parce que ce n'est pas trop ça. Ensuite, on sait qu'il faut gagner et essayer de rattraper notre retard au goal average. On a deux buts de retard au goal average, sachant que eux (la Norvège) contre la Géorgie risquent quand même d'en mettre donc c'est très compliqué. C'est très compromis mais pas impossible.

Je ne sais pas si je changerai le schéma tactique. Je n'ai pas ça dans la tête. Je veux d'abord récupérer de ce match et bien réfléchir pour faire au mieux pour ce dernier match. On a besoin de fraîcheur donc on peut envisager autre chose, c'est possible.

C'est frustrant de laisser passer quelque chose comme ça car il y a le Championnat d'Europe et le championnat du monde au bout. C'est frustrant pour le jeu, sans faire injure à la Norvège.

Raphaël Calvet, capitaine de l'équipe de France
Ce qui prédomine après ce match, c'est une grande frustration. On l'a ressenti dans le vestiaire. On sait que le match nous a échappé alors qu'on menait et qu'on a eu la balle presque tout le match. On a essayé de développer du jeu, que ce soit du jeu long ou du jeu court, mais on prend des buts à mon avis évitable, sur des erreurs individuelles. On a eu des occasions, on marque deux buts, mais on aurait pu en inscrire davantage. Les occasions manquées sont aussi frustrantes que les deux buts qu'on prend. On va tout faire pour réussir un gros match à la troisième journée, on a encore un petit espoir de qualification: on va donner, sans jamais rien lâcher, et on espère que ça va passer. Le Belarus, c'est un adversaire qui peut sembler à notre portée, mais il faut se méfier, car ils ont gagné 1-0 contre la Géorgie aujourd'hui, par exemple. La différence de buts pourra être importante.

Ohi Kwoeme, buteur de la Norvège
C'est magnifique, on se sent vraiment bien. Gagner contre une équipe comme la France, c'est inattendu, c'est pour ça qu'on a explosé de joie au coup de sifflet final. C'est important d'être toujours attentif, d'être à 100% tout le temps, car une erreur de l'adversaire peut vite arriver et il faut savoir en profiter. On avait reçu des consignes d'attendre les Français : c'était calculé, car ce sont des joueurs qui sont très bons balle au pied, donc l'objectif était de pouvoir profiter de leurs erreurs ou de contre-attaques, ce qu'on a bien réussir à faire ce soir.