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Alperen : "Jusqu'au bout"

Lundi, un petit point suffira à la Turquie contre l'Angleterre. Mais pas à Alperen Uysal, pour qui seule la victoire compte : "Je pense qu'on va aller au bout."

Muhammed Uysal, le gardien de la Turquie M17
Muhammed Uysal, le gardien de la Turquie M17 ©Sportsfile

La Turquie aura lundi prochain son futur entre ses mains - ou plutôt entre celles de Muhammed Alperen Uysal - dans le Championnat d'Europe des moins de 17 ans.

Après sa victoire 3-1 contre la Grèce et son nul 1-1 contre la République tchèque, la Turquie pointe à la seconde place du Groupe B. Un point face à l'Angleterre les amènerait en demi-finales. Alperen, jeune espoir du Galatasaray AŞ impressionnant lors des deux rencontres, garde confiance avant la rencontre : "Ils sont très fort", prévient Alperen. "Un nul suffit, mais nous voulons gagner. Ce sera une vraie bataille, mais j'ai confiance."

Confiance justifiée : la Turquie est la dernière équipe à avoir battu l'Angleterre (3-2 à Northampton en août). Alperen était absent, mais ses coéquipiers confirment : "Ils disent tous que les Anglais sont très forts. Surtout leurs milieux", précise-t-il.

Les choses ont bien commencé pour les Turcs en phase finale. Pour Alperen, rien n'est dû au hasard : "Les deux équipes nous ont testés", explique-t-il. "Nous avons marqué juste au bon moment contre la Grèce et avons gardé le même rythme pour assurer la victoire. Ca n'a pas été la même contre la République tchèque. On a mieux entamé la seconde période et réussi à marquer mais après, on a accusé le coup et on s'est faits remonter".

Mis sous pression contre la République tchèque, les Turcs ont craqué à dix minutes de la fin. Alperen aime ces fins de match : "C'est bon pour moi, car je suis sollicité, ça me donne l'occasion de me montrer", poursuit le gardien de but. "En revanche c'est moins bon pour l'équipe, qui préfère attaquer."

Mais dans la pression, les Turcs savent qu'ils peuvent compter sur leur force de cohésion : "Nous avons une très bonne équipe, on s'entend bien, il y a beaucoup d'amitié. On doit notre succès à notre amitié. Je pense qu'on va aller au bout."

Aller au bout, comme avec Galatasaray. Une expérience excitante : "J'ai rejoint le club il y a quatre ans", raconte Alperen. "J'étais très heureux, car c'est le plus grand club en Turquie. Mon premier but était d'être pris en sélection, et je l'ai atteint. Nos entraîneurs connaissent très bien le football, ils évoluent au plus haut niveau et nous apprennent énormément."