UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Déjà "une récompense d’être ici" pour les Français

Vainqueur en 2004, vice-championne d’Europe l’an dernier, l’équipe de France est déjà tout heureuse de se retrouver en phase finale du Championnat d'Europe des moins de 17 ans de l'UEFA 2009.

Philippe Bergeroo de retour en phase finale M17, cinq ans après le triomphe de la génération Benzema
Philippe Bergeroo de retour en phase finale M17, cinq ans après le triomphe de la génération Benzema ©Sportsfile

Vainqueur en 2004, vice-championne d’Europe l’an dernier, l’équipe de France est déjà tout heureuse de se retrouver en phase finale du Championnat d'Europe des moins de 17 ans de l'UEFA 2009.

Génération miraculée
Philippe Bergeroo, déjà entraîneur des Mini-Bleus lors de la campagne de 2004, connaît la recette du succès à ce niveau : "Je pense qu’avant tout c’est la régularité dans l’aspect tactique, physique et technique. Ce qui est important avec ces jeunes-là, c’est de chaque fois leur demander énormément de concentration". Attention et talent bien sûr. Ginés Meléndez, l’entraîneur de la sélection espagnole, n’est pas près d’oublier cette équipe de France version 2004. "Benzema, Nasri, Ben Arfa, Menez… Je me souviens de tous les noms."

Accident de parcours
La génération de 92 a pour l’heure davantage fait parler d’elle pour les événements moins souriants qui l’ont touchée. Bergeroo rappelle qu'"il y a un an et demi, cette génération a eu un très grave accident en Turquie. Il a fallu rebâtir psychologiquement une équipe et ça n’a pas été facile. On ne manque pas d’ambition mais c’est déjà une récompense pour l’équipe de France d’être là." Pour ceux qui sont effectivement là… ce qui ne sera pas le cas du milieu de terrain du RC Lens, Alexandre Coeff. L’ancien capitaine, buteur lors du tour Élite, a été victime d’une rupture des ligaments croisés du genou jeudi dernier lors du dernier match de préparation face à une formation de jeunes du Paris Saint-Germain FC.

Voisins ambitieux
La France commence la compétition face à une vieille connaissance, la Suisse, dès mercredi à 11 heures (HEC) à Markranstadt. Les deux équipes se sont retrouvées de nombreuses fois ces dernières années, la dernière en date en août dernier : la Suisse avait alors accroché la France 1-1.  Selon son nouvel entraîneur Dany Ryser, "l'équipe avait très bien joué tactiquement". "Je ferai le maximum pour que demain mon équipe joue encore mieux. Dans ce cas-là je suis sûr que ça donne un match difficile pour la France."

Éternels rivaux
Comme l’an dernier en finale, l’Espagne devrait être le principal obstacle sur la route de l’équipe française. Cependant Ginés Meléndez estime que la passe de trois sera difficile à réussir. "Les gens pensent que parce qu’on a gagné les deux dernières éditions, on va obligatoirement remporter celle-là mais c’est un tournoi de très haut niveau avec huit équipes fantastiques alors ce sera difficile."

La botte secrète
Après une traversée du désert de quatre ans, l’Italie est de retour en phase finale avec de grosses ambitions. Son nouvel entraîneur Pasquale Salerno compte sur "une très bonne génération de talents en Italie". Effectivement, entre Vincenzo Camillieri, le défenseur de la Reggina Calcio, et Stephan El Shaarawi, le milieu offensif du Genoa CFC, le groupe compte deux joueurs qui ont déjà fait leur apparition en Serie A à tout juste 17 ans.