Meléndez : "Santisteban est mon professeur"
lundi 27 avril 2009
Résumé de l'article
À la veille de l'EURO M17, le sélectionneur de l'Espagne Ginés Meléndez révèle que l'approche adoptée n'a pas changé depuis le départ de son prédécesseur, Juan Santisteban, double vainqueur de la compétition.
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Juan Santisteban a pris sa retraite comme sélectionneur des M17 espagnols l'année dernière, après avoir remporté un second titre européen consécutif – son sixième en 20 années de mandat. La charge de lui succéder a été confiée à son adjoint de toujours, Ginés Meléndez, qui a qualifié l'Espagne pour la phase finale. Le coup d'envoi sera donné mercredi en Allemagne. Les Espagnols affronteront l'Italie, la Suisse et la France dans le Groupe A. Le sélectionneur s'est confié à uefa.com.
uefa.com : Jusqu'où va aller l'Espagne cette année ?
Ginés Meléndez : On sait que ça va être difficile de reproduire les succès des deux précédentes éditions. Je pense qu'aucun championnat de l'UEFA à ce niveau n'a été aussi relevé depuis 2001. Ce sont les équipes les plus fortes qui sont en phase finale.
uefa.com : Que pouvez-vous dire au sujet des adversaires de l'Espagne dans son groupe ?
Meléndez : Les trois sont aussi dangereux l'un que l'autre. L'année dernière, nous avons joué contre la France et la Suisse. Nous avons battu la Suisse 2-0. Contre la France, pendant le premier match la France a été meilleure, mais nous avons été meilleurs au deuxième match. Ce qui est sûr, c'est que cet EURO va être très relevé, car ce sont huit grandes équipes qui se sont qualifiées.
uefa.com : Quelles sont les différences entre cette équipe et celle qui a remporté le tournoi l'année dernière ?
Meléndez : Ce sont deux équipes totalement différentes qu'on ne peut pas comparer. L'équipe de l'année dernière est devenue championne d'Europe assez facilement, mais chaque génération est différente. Cette année, il y a des joueurs de qualité dans le groupe, mais nous jouerons chaque match comme s'il s'agissait de la finale.
uefa.com : Vos joueurs auront-ils une pression supplémentaire de savoir qu'ils défendent le titre ?
Meléndez : J'ai fait de mon mieux pour qu'on n'en ait pas l'impression. Ceci dit, nous savons que remporter deux titres de rang est un exploit que personne n'a réussi avant l'année dernière, et c'est un avantage pour l'Espagne. Ça peut aussi être considéré comme un désavantage. Dans tous les cas, c'est une chose dont l'équipe nationale d'Espagne peut être fière, et nous ferons de notre mieux lors du prochain tournoi.
uefa.com : L'année dernière, l'Espagne a découvert des joueurs comme Thiago Alcántara, Keko, Manu Gavilán... Qui va se faire remarquer lors de ce tournoi ?
Meléndez : Nous avons de bons défenseurs centraux, un bon milieu axial avec Jorge Resurrección "Koke", et deux attaquants fantastiques avec Borja González – du Club Atlético de Madrid – et Pablo Sarabia. Mais le plus important, c'est l'équipe, et c'est une équipe qui joue bien. Au-delà des résultats, ce qui compte c'est de former des joueurs qui pourront passer chez les M19.
uefa.com : Que reste-t-il dans cette équipe de l'héritage de Juan Santisteban ?
Meléndez : Rien n'a été perdu, car nous continuons avec la même approche. Nous continuons à faire ce qui nous a permis de si bien réussir. Pour moi, Santisteban est mon professeur. Je parle beaucoup avec lui et il reste proche de tout notre travail. Son héritage pour la Fédération espagnole de football est immense. Ses succès sont inimitables.