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Le Groupe A cherche un leader

Après deux nuls lors de la première journée, le Groupe A de l'EURO M17 est ouvert alors que l'Espagne et la France s'apprêtent à rejouer la finale de l'an dernier.

Philippe Bergeroo, le sélectionneur des Mini Bleus
Philippe Bergeroo, le sélectionneur des Mini Bleus ©Sportsfile

Après deux nuls en première journée du Championnat d'Europe des moins de 17 ans de l'UEFA, le Groupe A est ouvert. Mais l'Espagne et la France, les deux finalistes de l'an dernier, s'affrontent et l'Italie s'apprête à rencontrer la Suisse. Les résultats de samedi devraient donc en dire long sur les deux équipes qui peuvent se qualifier pour le dernier carré en Allemagne.

La finale rejouée
L'année dernière, l'Espagne battait la France 4-0 en Turquie. Mais les champions ont été freinés dans leur élan par l'Italie mercredi (0-0). Les deux équipes s'opposent à nouveau à midi (HEC) à Grimma et le sélectionneur de l'Espagne Ginés Meléndez pense que ses hommes peuvent enfin démarrer. "Nous avons bien joué contre l'Italie", dit-il. "Il nous a juste manqué un but. L'équipe ne sera pas radicalement différente car nous allons adopter la même philosophie."

"Petits détails"
Meléndez a confirmé que le milieu de terrain Pablo Sarabia sera apte malgré un coup reçu contre l'Italie. Il ne s'attend toutefois pas à une partie de plaisir contre l'équipe de Philippe Bergeroo. "Je ne connais pas beaucoup l'équipe mais le sélectionneur est un bon ami. Je m'attends à un excellent match, comme une finale. Nous aurons la possession du ballon mais le résultat se décidera sur de petits détails."

Admiration
Bergeroo, sélectionneur de la France qui remportait l'EURO M17 en 2004, est du même avis : "Nous savons comment l'autre joue. Au final, c'est le génie d'un joueur qui fera la différence." Toutefois, il estime que ses adversaires sont favoris en raison de la formation des footballeurs en Espagne. "J'admire ce que fait l'Espagne. Les jeunes travaillent leur technique tout en pensant aux autres aspects du football. Tout est prêt pour jouer un football offensif."

Réglages à l'entraînement
Pasquale Salerno, le sélectionneur de l'Italie, pour sa part, se montre quelque peu optimiste avant d'affronter la Suisse à Torgau à 14 heures. "Après le match contre l'Espagne, j'espère que mes garçons remarquerons qu'ils sont bons", indique-t-il. "Obtenir le nul contre eux, ce n'est pas facile." Le coach des Azzurrini s'attend à un nouveau match difficile contre l'équipe de Dany Ryser : "Nous avons parlé des qualités et des faiblesses des Suisses et nous avons procédé à quelques réglages à l'entraînement. Ils ont beaucoup joué l'offensive mais ils sont également bons en défense."

Pas de favori
Le sélectionneur de la Suisse, lui, connaît les dangers que posent les hommes de Salerno. "C'est toujours difficile de jouer contre l'Italie", explique-t-il. "Ils défendent bien et sont très dangereux en contre-attaque. J'ai toujours dit que si nous prenons trop de risques contre l'Italie, nous sommes finis." Ryser réfute l'idée que son équipe est favorite en raison des résultats obtenus récemment entre les deux nations. "Attention, la chance joue son rôle. Par exemple, nous avons participé à la compétition de l'année dernière grâce à un but de notre gardien à la 93e minute du dernier match (du tour Élite)."