Le "nouveau Neeskens" à la rescousse

Si la France a besoin d'un souffle d'inspiration pour son deuxième match du Championnat d'Europe des moins de 17 ans de l'UEFA contre l'Espagne, tenante du titre, samedi, elle peut toujours se tourner vers Neeskens Kebano. Convoqué à la dernière minute, ce joueur au prénom inhabituel n'est pas étranger au succès.

Hommage
Son prénom peut effectivement surprendre. Mais pas quand on sait que son père était un grand admirateur de Johan Neeskens, l'excellent joueur néerlandais des années 1970. Le milieu de terrain français affirme s'être habitué à son prénom. "J'avais le choix de changer et je me suis fait à ce prénom", dit-il. "Je veux le garder pour toujours. J'ai vu quelques matches, des buts à lui, des frappes. C'était un bon joueur. Il avait une bonne frappe de balle." Bien que fan de l'adepte du football total hollandais, le jeune joueur du Paris Saint-Germain FC affirme que d'autres comparaisons plus à jour fleurissent ces temps-ci. "Des fois on m’appelle le petit Sessegnon (d'après Stéphane Sessegnon du PSG) et ça me plaît. Les gens trouvent qu’on a un style et une morphologie un peu communs."

Contribution
Appelé en équipe de France M17 pour remplacer Alexandre Coeff, blessé, à la veille de la compétition, Kebano affirme qu'il est prêt à fouler la pelouse pour aider les jeunes Français à se remettre de leur nul 1-1 contre la Suisse au premier match du Groupe A mercredi. "Je dois continuer à tout donner à l’entraînement. Quand tu fais de bonnes choses, tu frappes à l’œil du coach. Offensivement je pourrais accélérer le jeu, jouer sur les côtés et dans l’axe, trouver les intervalles et essayer de marquer si je peux." Ce ne serait pas la première fois qu'il s'imposerait si rapidement puisqu'il marquait déjà pour les Mini-Bleus en début d'année contre la Pologne en match amical.

"Pas dû au hasard"
Kebano est également habitué à être appelé à la dernière minute puisque ce fut déjà le cas au tour Élite. Avec ses copains du PSG Alassane Tambe et Jimmy Kamghain qui se trouvent également en Allemagne, l'adaptation n'a pas été difficile. Il souhaite en tout cas faire ses preuves : "Il faut que je prouve que cette sélection de dernière minute n’est pas due au hasard." Une chose est sûre, elle n'est pas non plus due à son célèbre prénom.