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Bonadéi : "Déception, forcément"

Les reactions des deux entraîneurs Laurent Bonadéi et Luis Miguel Ramis après la qualification du Real Madrid sur le terrain de Paris.

Bonadéi : "Déception, forcément"
Bonadéi : "Déception, forcément" ©UEFA.com

Les reactions des deux entraîneurs Laurent Bonadéi et Luis Miguel Ramis après la qualification du Real Madrid CF sur le terrain de Paris Saint-Germain FC, pour les demi-finales l'UEFA Youth League 2013/14 (1-0).

Ramis a mis en avant la capacité de son équipe à trouver les solutions après l’exclusion de son défenseur Héctor Martínez à la 55e minute. Et c’est en jouant "très serré", d’après le latéral Francisco José Rodríguez, que les Merengues ont réussi à contenir la fougue du Paris Saint-Germain qui a enthousiasmé Bonadéi.

Laurent Bonadéi, entraîneur de Paris
Comme après une défaite, on ressent beaucoup de déception, forcément. Et puis de la frustration aussi, parce que les joueurs ont tout donné. C'était un match équilibré en première mi-temps, avec une équipe du Real qui était venue sans complexe, en essayant de développer son jeu. Nous avons pris tout doucement la mesure de cette équipe. On a réussi à avoir la possession du ballon. On s’est créé des occasions. On frappe le poteau et le gardien fait un ou deux beaux arrêts. Et puis en deuxième mi-temps, on n'a malheureusement pas réussi à exploiter la supériorité numérique. Ils ont marqué sur coup de pied arrêté, ce qui arrive souvent. Parce qu’à onze contre dix, le pourcentage de chances pour que l’équipe qui joue à dix marque un but est de 10 %. Sur un coup de pied arrêté, où la supériorité numérique ne compte plus, ils ont eu cette réussite, puisque le ballon est dévié et il rentre dans le but. Donc forcément, ce n’est pas facile pour les jeunes, mais on ne peut pas avoir de regrets parce qu’on a eu aussi des occasions. Le gardien fait aussi un magnifique arrêt sur le coup franc d'Hervin Ongenda. En deuxième mi-temps, notamment dans les cinq dernières minutes, on a eu beaucoup d’occasions dans les 18 mètres mais on a manqué de justesse.

On s’est un peu précipités à 11 contre 10. Je crois qu’on voulait marquer, on voulait gagner ce match, on voulait aller vite dans leurs 18 mètres. C’est vrai qu’on a manqué de patience, on aurait dû plus les user et les travailler sur les côtés. Mais bon, ça passe vite, ils sont jeunes. Ils ont beaucoup de fougue. Et le Real Madrid a fait preuve de beaucoup de maturité et de solidarité quand ils se sont retrouvés à 10. Ils ont été conquérants, vaillants. Ils ont fait des fautes intelligentes. Le match était coupé, haché, et on n’a pas réussi à remettre du rythme comme on l’avait bien fait dans la première partie du match.

Luis Miguel Ramis, entraîneur de Madrid
C’était un match très emballant, avec beaucoup d’actions dangereuses. Les 25 premières minutes ont donné une bonne idée de ce que serait le match. On a créé beaucoup de situations dangereuses mais on a moins bien contrôlé le ballon par la suite. Les Parisiens ont profité de ces pertes de balle pour placer des contres. Le Paris Saint-Germain a des joueurs qui savent exploiter les espaces et jouer dans la profondeur. À la mi-temps, on a essayé de reconstruire mais le carton rouge a déséquilibré le match. Cette exclusion nous a empêchés de mettre en place notre jeu, fait de possessions longues et d’attaques construites. À dix, contre une équipe très forte sur le plan physique, on a été contraints de serrer les lignes pour mieux occuper les espaces et on a réussi à débloquer le match avec un but sur ballon arrêté.

On savait que si on réussissait à marquer, ils allaient perdre leur organisation offensive. Après le but, on a eu deux ou trois belles occasions qu’on aurait pu concrétiser si on avait été plus précis. À 2-0, le match aurait été plié. Au lieu de ça, on a dû souffrir jusqu'à la fin.

Francisco José Rodríguez, défenseur du Real Madrid
On savait que ce serait un match très compliqué. Le Paris Saint-Germain est une équipe très physique et très accrocheuse. Cela nous a obligés à jouer très serré pour arracher la victoire.

Quand on s’est retrouvés à dix, on a dû serrer les lignes et beaucoup communiquer pour ne pas leur laisser d’espace, notamment dans le dos de la défense. À la récupération, il fallait bien conserver le ballon, jouer vite et chercher à élargir le jeu. Les ballons arrêtés sont très importants. On les travaille beaucoup à l’entraînement et aujourd’hui ça nous a permis de remporter ce match.