Real, où l'a-t-il gagné
mercredi 10 août 2016
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Dani Carvajal a fait la différence pour le Real Madrid contre Séville à Trondheim, mais la victoire du Real tient à quatre facteurs.
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Le Real Madrid a ajouté une ligne à la liste de ses grandes performances européennes en brandissant, hier soir, la Super Coupe de l'UEFA après avoir battu 3-2 dans les prolongations le FC Séville, son concurrent direct en Liga espagnole et vainqueur de l'Europa League. UEFA.com explique cette victoire.
1. L'envie de Carvajal
Dani Carvajal avait manqué l'UEFA EURO 2016 avec l'Espagne en raison d'une blessure subie lors de la finale de l'UEFA Champions League entre le Real Madrid et l'Atlético Madrid. Ce soir-là, il avait quitté le terrain de San Siro en pleurs.
Hier soir, c'est lui qui a offert la Super Coupe de l'UEFA à son équipe. Récupérant le ballon quasiment sur la ligne médiane, alors que Séville pensait déjà que les prolongations allaient en rester là, l'arrière-droit a rapidement slalomé dans la défense adverse avant d'envoyer calmement le ballon hors de portée de Sergio Rico.
Carvajal était au bord des larmes à la fin du match, mais des larmes de joie cette fois.
2. L'influence de Ramos
Homme des grands rendez-vous par excellence, Sergio Ramos figure à nouveau parmi les buteurs de cette belle soirée au stade Lerkendal. À 30 ans, Ramos a marqué dans trois des quatre dernières finales de l'UEFA disputées par le Real, dont deux fois à la 93e minute.
"C'est un jour très heureux pour moi, non seulement pour le titre remporté par le goupe, mais aussi sur le plan personnel puisqu'ai joué à mon meilleur niveau et marqué en finale à la 93e," expliquait-il à UEFA.com après le match. "Ça restera un bon souvenir."
3. Un début en fanfare pour Asensio
Les débuts brillants (et productifs, 1 but) de Marco Asensio en disent long sur son talent. Annoncé comme l'un des plus grands espoirs du football espagnol, le jeune joueur de 20 ans a ouvert le score d'un tir du gauche époustouflant des 20 m.
Pourtant, ce n'est pas tant son but qui a marqué les esprits que sa lecture du jeu et sa capacité à trouver des espaces. En s'immiscant constamment dans la défense sévillane, il a donné du fil à retordre à ses adversaires.
"Il a joué un match complet", a commenté Zinédine Zidane après le match. "Pas seulement à cause de son but fantastique, mais pour ses efforts en général."
4. La "Cantera"
Le Real Madrid est connu pour sa politique galactique et pour ses vedettes, pourtant au coup d'envoi de cette Super Coupe de l'UEFA, il alignait quatre joueurs directement issus des équipes de jeunes du club.
Carvajal, Álvaro Morata, Kiko Casilla et Lucas Vázquez sont tous issus du centre de formation madrilène. Ramos se considère lui aussi comme un élève de l'école de la victoire madrilène, malgré qu'il ait débuté au FC Séville.
"Je me considère comme un joueur de la maison, vu le temps que j'ai passé ici," a confirmé Ramos. "Au Real Madrid, vous devez toujours vous battre pour tout. C'est dans l'ADN du club – je l'ai constaté dès mes premiers jours ici. C'est ce que vous enseignent des joueurs comme Raúl, Michel Salgado et Iker Casillas."