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Čech : "L'Atlético, difficile à battre"

Pour son premier match de Super Coupe de l'UEFA, Petr Čech s'attend à une rencontre compliquée face au Club Atletico de Madrid.

Čech : "L'Atlético, difficile à battre"
Čech : "L'Atlético, difficile à battre" ©UEFA.com

Petr Čech, le gardien du Chelsea FC, est impatient de jouer son premier match de Super Coupe de l'UEFA, quelques mois après avoir aidé son club à remporter l'UEFA Champions League. Le portier tchèque s'attend toutefois à un match difficile face au Club Atlético de Madrid.

Avant d'affronter le vainqueur de la dernière édition de l'UEFA Europa League à Monaco, Čech nous apprend comment il est devenu gardien et nous révèle l'importance que revêt l'aspect psychologique pour évoluer à ce poste.

Que pensez-vous de l'Atlético de Madrid ?
Petr Čech :
J'ai déjà affronté l'Atlético mais son style de jeu a changé depuis l'arrivée de Diego Simeone. Il s'agit d'une équipe très disciplinée avec une défense particulièrement solide et difficile à manœuvrer en contre-attaque.

De plus, comme beaucoup d'équipes espagnoles, elle cherche la possession du ballon et ses joueurs sont à l'aise balle au pied. Cet Atlético est bien plus dangereux que celui que nous avons rencontré en Champions League en 2009/10. Le fait de gagner lui a donné confiance. C'est une équipe aguerrie et difficile à battre.

Vous avez commencé par jouer attaquant, comment avez-vous atterri dans les cages ?
Čech:
J'ai atterri là par hasard. J'avais environ huit ans et aucun de nos deux gardiens n'est venu au match. Il fallait bien que quelqu'un prenne leur place et comme j'aime les défis j'ai dit : "OK, aujourd'hui, je vais dans les cages".

Après ce match, nos entraîneurs ont commencé à se disputer : l'un d'eux voulait que je reste gardien, l'autre me préférait attaquant. Puis vers l'âge de dix ans, je me suis cassé la jambe en jouant en pointe et depuis je n'ai plus quitté les buts. Quand j'étais blessé, je ne pouvais pas courir mais je pouvais arrêter les ballons et travailler ma vitesse de réaction. Au final, j'ai choisi d'être gardien et je ne le regrette pas.

Vous avez étudié la psychologie durant votre temps libre. Cela a-t-il été utile sur le terrain ?
Čech :
La psychologie joue un rôle très important dans le sport de haut niveau, surtout chez les gardiens. Ce qu'on apprend en psychologie peut être appliqué dans le sport, ça peut aider à évacuer la pression. Lors des matches par exemple, j'ai appris à me focaliser uniquement sur ma prestation. 

Je ne me prends pas la tête sur ce qui n'est pas de mon ressort. C'est pour ça que je ne célèbre jamais un but ou que je ne désespère pas quand on rate un penalty. Ça n'est pas mon rôle. Et ça m'aide à ne pas avoir de pression supplémentaire car mon poste est déjà suffisamment stressant. Peut-être que je ne pourrais pas faire ça sans mes connaissances en psychologie.  

Thibaut Courtois a fait une excellente saison avec l'Atlético ; quels sont ses points forts ? 
Čech :
Il a beaucoup de "self-control" et une très bonne capacité de concentration sur l'ensemble d'un match. Il semble bien plus expérimenté qu'il ne l'est réellement. Son véritable point fort, c'est le mental : il sait rester calme lors des matches décisifs, ça n'est pas facile à son âge. De plus il est grand, il a de bons réflexes et il est très rapide. C'est difficile de lui marquer un but.