Deschamps : « Très belle confrontation » face à la Belgique
vendredi 4 décembre 2020
Résumé de l'article
La sélectionneur de la France Didier Deschamps réagit exclusivité au tirage au sort de la phase finale de l'UEFA Nations League qui va débuter pour la France dans une ville qu'il connaît bien et face à un adversaire qu'il a battu en demi-finale de la dernière Coupe du Monde.
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Le 7 octobre au Juventus Stadium, la France entamera sa première phase finale de l'UEFA Nations League contre la Belgique. Le vainqueur rencontrera en finale, le 10 octobre à Milan, le gagnant du duel entre l'Italie et l'Espagne. Didier Deschamps avait un grand sourire au moment de nous donner son sentiment sur ce tirage au sort.
UEFA.com : vous avez été joueur et entraîneur de la Juventus et vous retournez à Turin...
Didier Deschamps : Cela me fait très plaisir, je ne suis pas retourné depuis que j'avais été entraîneur de la Juve, c'est vrai que je connais bien le stade, la ville, beaucoup de personnes évidemment puisque j'ai passé cinq ans comme joueur sous le maillot de la Juventus et un an comme entraîneur en Serie B, donc à titre personnel c'est avec grand plaisir que je vais retourner à Turin comme sélectionneur de l'équipe de France.
Que vous inspire la réédition de la demi-finale du dernier Mondial contre la Belgique ?
Ce seront des retrouvailles. Évidemment, c'est une demi-finale, ça ne pourra pas avoir l'importance de celle qu'on a connue en 2018 où il y avait une place pour être finaliste de la Coupe du monde. Comme l'équipe de France, la Belgique obtient de très très bons résultats. Ce n'est pas pour rien qu'elle est classée au premier rang mondial. Nous, on est deuxièmes donc ça va être une très belle confrontation. À titre personnel, cela me fait très plaisir de pouvoir jouer ce match à Turin dans un stade que connais bien et où j'ai beaucoup d'amis et de connaissances. Voilà, ça va être un grand match, j'espère dans une très très belle ambiance, j'espère dans stade plein de supporters.
Quand on voit la liste des participants à cette compétition, c'est très relevé. Est-ce qu'il y a une remise en cause, à l'approche de ce tournoi, même quand on est champion du monde ?
La remise en cause est indispensable. Si on s'endort sur nos lauriers, on est vite rattrapé par la patrouille comme on dit. Le haut niveau ne permet pas de relâchement. Mais c'est très dur d'arriver tout en haut comme on a fait en 2018. S'y maintenir, c'est encore plus difficile. Mais l'état d'esprit et la qualité sont là pour que l'équipe de France vainqueur de la Coupe du Monde, continue d'être compétitive. Après, les matches se jouent parfois à pas grand-chose. On aura, évidemment, un autre rendez-vous avant ce Final Four qui sera le Championnat d'Europe. Mais avoir au fond de la tête ce rendez-vous d'octobre 2021, nous donne aussi un objectif très intéressant.
Vous êtes sortis d'un très bon groupe, avec notamment le Portugal, tenant du titre...
Oui, on avait un groupe difficile, même si tous les groupes sont difficiles, surtout dans la Ligue A. C'est vrai qu'avec le Portugal, champion d'Europe et tenant du titre dans notre groupe, c'était difficile, mais avoir réussi à aller là-bas pour s'imposer et remporter notre qualification pour le Final Four c'est quelque chose de très positif et très important pour nous.
C'est une première. Vous n'y étiez pas la dernière fois et vous vous êtes qualifié en testant beaucoup de choses sur le plan tactique...
Non, on n'y était pas. On n'était pas passés loin, mais ça n'avait pas suffi. C'était notre objectif de nous qualifier pour ce Final Four. Ce n'était pas notre seul objectif. J'ai préféré aussi opter sur septembre, octobre et novembre, comme l'EURO avait été reporté à 2021, pour faire des choses nouvelles et sur le plan des systèmes, mais aussi incorporer de jeunes joueurs, c'était la période, même si ça va peut-être à l'encontre de la compétitivité. Ça n'a pas été le cas, ce qui prouve bien la qualité des joueurs dont je dispose avec un réservoir qui est très important.