Sergeev revanchard face au Kairat
vendredi 18 avril 2014
Résumé de l'article
Sergei Sergeev s'est confié à UEFA.com avant la revanche de la finale de l'an dernier entre son FC Dynamo et le Kairat Almaty en demies.
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Visant le titre avec le FC Dynamo après deux défaites de rang en finale de la Coupe de futsal de l’UEFA, Sergei Sergeev s’est confié à UEFA.com sur la façon dont son club va tenter de se remettre du revers de l’an dernier.
UEFA.com : Qu’est-ce que cela représente pour vous de disputer la Coupe de futsal de l’UEFA ?
Sergei Sergeev : C’est un grand honneur de disputer un tournoi aussi important que la Coupe de futsal de l’UEFA. À la fois pour le club, qui se fixe toujours de grands objectifs, et pour moi à titre personnel.
UEFA.com : Qu’est-ce que cela représente pour un joueur de participer à la phase finale ? Quelle atmosphère règne-t-il ?
Sergeev : Généralement, les matches de Coupe de futsal de l’UEFA attirent de nombreux fans, surtout lors des phases finales. C’est très agréable de jouer devant des tribunes pleines. Les spectateurs vous apportent cette énergie supplémentaire et, grâce à eux, vous essayez de jouer encore mieux que votre véritable niveau.
UEFA.com : Qu’est-ce que cela signifierait pour vous de mettre la main sur le trophée ?
Sergeev : Tout joueur de futsal ou de football voulant atteindre le plus haut niveau doit gagner des trophées majeurs. La Coupe de futsal de l’UEFA en fait vraiment partie. Nous ne nous préoccupons pas seulement de la réputation du Dynamo, nous défendons également l’honneur du futsal russe. Notre pays sera représenté par deux clubs l’an prochain, et plus un seulement, si nous gagnons le trophée. Nous voulons ramener la Coupe de futsal de l’UEFA en Russie.
UEFA.com : Réalisez-vous à quel point vous êtes passé près de l’égalisation face au Kairat Almaty l’an dernier en finale ?
Sergeev : Oui, j’y pense de temps en temps. Nous avons eu des occasions de gagner ce match. Aussi, je me rappelle du but que j’ai marqué à l’époque. Nous perdions 1-0, puis j’ai égalisé. Cela m’a procuré de super émotions, mais malheureusement nous avons perdu au final.
UEFA.com : Qu’a tiré le Dynamo de cette expérience ?
Sergeev : Que nous devrions accorder plus de respect à n’importe quel adversaire en phase finale de l’UEFA. Tout le monde pensait probablement que nous gagnerions et affronterions Barcelone en finale. Nous avons passé beaucoup de temps à analyser leurs performances et, malheureusement, nous ne nous étions pas aussi bien préparés pour le Kairat. Nous avons été punis.
UEFA.com : Quelles sont les forces de cette équipe du Dynamo ?
Sergeev : Le Dynamo a plusieurs points forts. Il y a beaucoup de bonnes individualités dans notre groupe qui jouent dans leurs équipes nationales, la Russie et le Brésil. Mais nous ne sommes pas parfaits et nous devons progresser dans certains domaines.
UEFA.com : Les équipes russes ont-elles un avantage en étant habituées aux rencontres de 50 minutes dans votre championnat, par rapport aux 40 minutes des tournois internationaux ?
Sergeev : D’un côté, c’est un gros bonus pour nous car cela nous facilite les choses physiquement dans les rencontres européennes. En revanche, nous pouvons facilement perdre notre concentration à certains moments. Si on joue en Russie, on a plus de temps pour corriger ses erreurs tandis qu’on peut manquer de temps en Europe.
UEFA.com : Quels sont les points forts de Tino Pérez en tant qu’entraîneur ?
Sergeev : C’est un bon psychologue et il se soucie beaucoup de l’ambiance dans le vestiaire pour éviter tout type d’incompréhension. C’est un grand entraîneur, mais il obtient de bons résultats en partie grâce aux dirigeants et aux joueurs du club. Il ne serait pas un tel entraîneur sans notre aide. Nous, les joueurs, avons joué un rôle dans ses succès.