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YB-OM, la revanche

Young Boys et Marseille se retrouvent au Stade de Suisse, jeudi, pour une place en Coupe UEFA, un an après leur confrontation en Intertoto.

Un an après leur confrontation en Coupe UEFA Intertoto, dominée par les Français (tot. 5-3), l'Olympique de Marseille et le BSC Young Boys sont de nouveau face à face, jeudi au Stade de Suisse, au second tour de qualification de la Coupe UEFA.

Le feuilleton Ribéry
Au fond, même si son adversaire suisse est qualifié de "pire tirage possible", par l'entraîneur Albert Emon, Marseille n'est pas fâché de séjourner la capitale suisse, un an après sa victoire 3-2 au Wankdorf. Car en France, depuis quelques jours, on ne parle que des rumeurs de départ de Franck Ribéry, meilleur joueur du club. Jeudi 3 août, le vice-champion du monde de la FIFA a déclaré qu'il voulait "quitter Marseille pour gagner des titres et évoluer avec d'autres joueurs". Le président Pape Diouf soutient le bras de fer. Il refuse de laisser partir l'étoile montante du foot français qu'il a sous contrat. Il n'en fallait pas plus pour éveiller la susceptibilité des puissants clubs de fans qui se sont montrés véhéments vis-à-vis de l'ancien du FC Metz et du Galatasaray SK, accusé de trahison.

Dans le groupe
L'air du canton de Berne et le parfum de la Coupe d'Europe apaiseront le tombeur du FC Dnipro Dnipropetrovsk en Coupe Intertoto (tot. 2-2) et aussi Ribéry, qui fait partie du groupe, dix jours après avoir repris l'entraînement. L'aligner en Coupe d'Europe serait d'ailleurs pour Marseille un bon moyen de le faire rester puisqu'il ne pourrait plus jouer en UEFA Champions League avant février. Lorsque Marseille sera venu à bout de ses tracas internes, lui faudra-t-il encore progresser sur le terrain. Les deux rencontres contre Dniepropetrovsk et la première journée du Championnat, chez le CS Sedan-Ardennes, dimanche (0-0) n'ont pas ressuscité l'âme du premier vainqueur de l'UEFA Champions League.

"Eviter de se faire bouger"
"On manque encore de rigueur et de rythme", déclare Emon qui pourra compter sur tout son effectif sauf Mathieu Valbuena (cheville). "Il faudra éviter de se faire bouger", conseille l'arrière central Ronald Zubar. "Je ne connais pas Berne (il a signé cet été) mais je sais que ce sera un match difficile." Le finaliste de la Coupe de Suisse, en revanche, n'ignore rien du jeu marseillais.

Robbie Williams perturbe les plans
Son coach Gernot Rohr, arrivé l'hiver dernier, a posé ses valises dans l'Hexagone en 1977 comme joueur puis comme entraîneur, essentiellement au FC Girondins de Bordeaux (finaliste de la Coupe UEFA 1995/96). "C'est un grand plaisir de rencontrer Marseille. La revanche, c'est surtout pour les supporteurs ", a-t-il dit. "Je regrette juste que nous ayons inversé les rencontres (en raison d'un concert de Robbie Williams prévu de longue date au Wankdorf) et de ne pas recevoir au retour."

Delfim, "motivé" 
Le technicien franco-allemand a subi sa première défaite cette saison en six matches de compétition, samedi, en Super League, face au FC Zürich (3-1, 4e journée). Le recrutement imposant (6 départs, 8 arrivées) n'a pas encore été totalement assimilé. Parmi les nouveaux, le milieu défensif José Delfim pourra jouer les espions. Le Portugais qui a quitté l'OM cet été et se dit "particulièrement motivé par ces deux rencontres".

Une pelouse à apprivoiser
A Berne, Marseille craint aussi le premier match de son histoire sur pelouse synthétique. "Je ne pensais pas que cela arriverait un jour mais nous y sommes, il va falloir faire avec", déclare Emon. Avant de quitter la France, son groupe s'est entraîné mardi sur un terrain similaire à celui qu'ils trouveront jeudi. "On a l'impression que le ballon est sur un coussin d'air", décrit l'entraîneur. Attention au retour sur terre.

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