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Le Shakhtar sur le tard

LOSC Lille Métropole - FC Shakhtar Donetsk 3-2
En encaissant deux buts aux 88e et 89e minutes, les Français ont rendu leur voyage en Ukraine très aléatoire jeudi prochain.

Le retour entre le FC Shakhtar Donetsk et le LOSC Lille Métropole s’annonce très chaud dans une semaine en Ukraine. A l’aller, malgré une confortable avance à deux minutes de la fin, les Lillois ne se sont imposés que 3-2.

Donetsk démarre fort
Dès l’entame des débats, les Ukrainiens montraient qu’ils n’étaient pas venus à Lille pour uniquement obtenir le match nul. Sur un corner de Mariusz Lewandowski, Gregory Malicki était obligé d’utiliser ses poings (2e). Une minute plus tard, toujours sur un service de Lewandowski, Fernando Luis Rosa reprenait de volée (3e), mais Malicki était une nouvelle fois sur la trajectoire du ballon. Donetsk prenait les commandes de la partie.

Lille réagit timidement
Bohdan Shust touchait son premier ballon du match (8e) après une première timide incursion lilloise. Lille entrait enfin dans les débats mais éprouvait toutes les misères du monde à trouver les combinaisons susceptibles de faire vaciller la muraille ukrainienne, très disciplinée. Mathieu Debuchy, sur coup franc, tenteait d’alerter Peter Odemwingie dans la surface adverse mais le Nigérian était trop court. Geoffrey Dernis, d’une frappe trop écrasée, mettait Shust à l’ouvrage (12e).

Bodmer libère le Stadium
Les Lillois commençaient à prendre le dessus dans le jeu. Debuchy y allait de sa lourde frappe (14e). Le jeune goal ukrainien était de nouveau sur la trajectoire du ballon. Mais les Nordistes insistaient. Stefan Lichtsteiner lançait sur l’aile droite Nicolas Fauvergue qui obtenait un corner. Debuchy le bottait et trouvait encore Fauvergue qui reprenait de la tête. Shust repoussait le ballon, Fauvergue suivait d’une lourde frappe directement sur Mathieu Bodmer, buteur involontaire, qui déviait le missile dans les filets ukrainiens (19e, 1-0).

Donetsk sans réaction
Les hommes de Claude Puel voulaient enfoncer le clou rapidement. Jean Makoun alertait Fauvergue qui, de la tête, remettait à Odemwingie. Le Nigérian frappait largement au-dessus. La pression était désormais sur le but ukrainien. Sur un nouveau service de Debuchy, Fauvergue pensait pouvoir placer sa tête mais Darijo Srna mettait in extremis en corner (30e). Donetsk n’y était plus et ne pouvait réagir que par un centre complètement raté de son ailier Srna (39e).

Malicki se blesse
La seconde période débutait de manière plus équilibrée. Donestk se montrait même un peu plus inspiré et Francelino Matuzalem tentait de mettre le feu dans la défense lilloise. En vain. Efstatios Tavlaridis, en patron, veillait au grain. Au chômage technique depuis le début de la seconde période, Malicki se blessait tout seul (sans doute un claquage), Laurent Pichon prenait place dans le but lillois (51e).

Dernis, quel lob !
Lille semblait en danger mais cela ne restait qu’une impression trompeuse. Sur l’action suivante, Bodmer servait Dernis. Voyant le goal ukrainien avancé, le milieu lillois tentait un grand lob des 25 mètres… Lille se mettait enfin à l’abri grâce à ce bijou de but (58e, 2-0).

Les esprits s’échauffent
Contraint de réagir, les Ukrainiens se montraient menaçants. Sur un très bon centre, Pichon surgissait avec autorité (66e). Les esprits s’échauffaient de part et d’autres mais l’arbitre italien, Gianluca Paparesta, calmait tout le monde. Lille reprenait sa domination. Dernis, d’un nouveau lob (70e), tentait de tuer tout suspense pour le match retour, sans réussite cette fois. Au contraire, Brandão allumait à bout portant Pichon. Auteur d’un magnifique arrêt, ce dernier empêchait Donetsk de revenir dans la partie (71e).

Odemwingie croit emballer l'affaire
Lille venait d’avoir très chaud mais Kader Keita, à peine entré en jeu, commençait son festival. L’Ivoirien s’amusait sur son aile et mettait dans le vent trois défenseurs ukrainiens pour adresser un centre parfait à Odemwingie. Le Nigérian convertissait le caviar en or (78e, 3-0).

Retour inespéré de Donetsk
Lille filait donc vers une confortable victoire, lui permettant d’envisager le retour sereinement. Deux minutes d’enfer allaient pourtant changer la donne. Brandão profitait des largesses de la défense nordiste en fin de rencontre pour redonner espoir aux siens (88e, 3-1). Ciprian Marica l’imitait quelques instants plus tard et trompait la vigilance de Pichon (89e, 3-2). Grâce à ce retour inespéré, les Ukrainiens préservaient donc leurs chances pour le retour dans une semaine.

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