Vergoossen : "Ce n'était pas notre jour"

Sef Vergoossen, entraîneur du PSV
J'ai été horrifié de voir comment nous avons baissé les bras. Pas besoin d'être un expert pour se rendre compte que nous avons tout de suite abandonné le contrôle du match. Ça a commencé avec Heurelho Gomes, qui devait dégager loin à chaque fois, au lieu de construire depuis l'arrière. Nous leur avons laissé tellement de balles que nous n'avons rien pu construire. Et la façon dont la Fiorentina en a profité montre sa qualité, avec un attaquant de grande classe pour couronner le tout. Nous voulions absolument faire un bon match, mais nous avons pris trop de mauvaises décisions. Nous avons essayé d'égaliser, mais nous avons pris le deuxième but et là, c'était fini. Après ça, nous avons fait le pressing, mais c'était trop tard. Evidemment c'est décevant, mais nous savions avant le match que ça allait être difficile. Ceci dit, nous pensions avoir nos chances pour les demi-finales. Quand on n'y arrive pas, c'est un gros coup dur. Mais je connais assez bien ce groupe pour être sûr qu'ils se reprendront pour dimanche. Il s'agira de les préparer physiquement, plus que mentalement. Nous devons simplement être réalistes. Ce n'était pas notre jour, voilà tout.

Cesare Prandelli, entraîneur de la Fiorentina
Faire cette performance, dans un match important comme celui-là, c'est formidable. Nos attaquants ont fait la différence, et nous avons eu une attitude positive pendant tout le match, même si contre un grand club comme le PSV on ne peut pas toujours prendre des risques. La semaine dernière, nous avons été critiqués après notre nul 1-1 à domicile, mais ce soir nous avons tout effacé en ayant la bonne attitude. J'ai dit hier à la presse que j'attendais le match avec impatience. J'étais simplement très calme et serein, quand j'ai vu mes gars à l'entraînement. Je sentais que tout se passerait bien pour nous. Nous sommes venus ici pour gagner, et nous avons gagné. Pour y arriver, tous nos joueurs ont dû montrer leur qualité. Normalement, j'arrive très bien à contrôler mes émotions, mais avec ces 2 000 supporteurs qui sont venus de Florence à Eindhoven pour nous encourager, je me suis laissé un peu aller. Maintenant, nous allons rentrer à l'hôtel, et nous rentrerons à Florence en avion demain. Dimanche, nous avons un match de Serie A, et nous devrons assurer aussi. Cette victoire est très importante, mais nous devons prendre chaque match en son temps.