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Anderlecht crée l'exploit en France

Girondins de Bordeaux 1-1 Anderlecht (tot. 3-2)
Les Belges ont conservé leur avantage de l'aller face à neuf Bordelais.

Lucas Biglia (au milieu), à l'aise dans un match très physique
Lucas Biglia (au milieu), à l'aise dans un match très physique ©Getty Images

Vainqueur du match aller, le RSC Anderlecht a réussi un deuxième exploit en éliminant le FC Girondins de Bordeaux, qui, à neuf contre onze, voit ainsi s’échapper la confrontation tant attendue avec le FC Bayern München

Attitudes
Anderlecht n’a jamais perdu à Bordeaux. Mieux, c’est dans ce stade qu’il s’était imposé, au troisième tour aller de la saison 2002/03 de Coupe UEFA, un résultat qui lui avait permis d’éliminer le Bordeaux. Si Laurent Blanc a avoué ne pas tenir compte de ces statistiques "pour journalistes", nul doute qu’Ariël Jacobs n’avait pas manqué de les rappeler ces derniers jours, comme pour faire comprendre à ces joueurs que c’était possible. L’exploit, une victoire dans les arrêts de jeu au match aller, les avait déjà mis sur la voie.

Bordeaux fait tourner
A la suspension d’Alou Diarra correspondait de plus la titularisation du seul Pierre Ducasse en milieu récupérateur. Sans compter Johan Micoud, Wendel, Fernando Cavenaghi, Franck Jurietti sur le banc… L’ex-champion du monde comptait sur les qualités de ses hommes, et aussi sur le fait de jouer à domicile, pour faire la différence. Un choix osé, qui n'a pas payé.

Une atmosphère électrique
L’agressivité, comme au match aller reste le fait marquant de cette partie. Les Bordelais avaient été surpris en Belgique par des adversaires qui leur avait imposé un vrai défi physique. Dans une atmosphère très tendue, ou chaque tacle est un peu haut et suivi de réactions épidermiques, un rush d’Henrique, stoppé brutalement par Roland Juhasz, met le feu aux poudres. Trois cartons d’un coup, dont deux aux deux capitaines donnent le ton. Qui va craquer ? Quelques minutes plus tard, sur un ballon perdu par Gabriel Obertan, la défense bordelaise laisse Serhat Akin servir Thomas Chatelle qui bat Ulrich Ramé. Stupeur dans le stade, suivie d’une énorme clameur des 2000 supporteurs mauves. Pour les hommes de Laurent Blanc, qui ont dominé sans se créer de véritable occasion, il s’agit désormais de marquer trois buts…

Les stars entrent en jeu
Les entrées de Johan Micoud et Fernando Cavenaghi ne se font pas attendre. Laurent Blanc tente son va-tout avec les deux hommes en forme, brillants à Monaco. Mais les Belges, toujours bien regroupés derrière, profitent des espaces et M'bark Boussoufa manque de tromper Ramé (56e). Jacobs remplace Chatelle par MBo Mpenza, le buteur par celui de l’aller, puis Akin par Ahmed Hassan pour maintenir Bordeaux sous pression.

Un espoir qui vire au rouge
Pour les Girondins, l’espoir ne peut venir que de leur sauveur argentin. Et de façon incroyable, il confirme les attentes d’une reprise guère puissante mais bien placée dans le petit filet du gardien. Avec Cavenaghi, Bordeaux peut tout réussir. Mais c’est sans compter l’erreur de jeunesse de Benoît Trémoulinas qui agresse Guillaume Gillet et prend un carton rouge. Vingt minutes de jeu pour marquer deux buts à dix contre onze, puis à neuf avec Matthieu Chalmé qui commet à son tour l’irréparable. C’en est trop. Bordeaux verra le Bayern à la télé.

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