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Les promesses envolées

L'armada française engagée en Coupe UEFA a été vaincue avant les quarts de finale.

Longtemps en position de force avec 8 clubs présents dans la 35e Coupe UEFA et quelques coups d'éclat, la France s'est évaporée avant les quarts de finale.

Dernier trophée manquant
Le pays qui a inventé la Coupe d'Europe attendra encore au moins une saison avant de remporter le dernier grand trophée continental qui lui manque chez les garçons. Depuis 1972, date de sa création, le Coupe UEFA se refuse à l'Hexagone en dépit de quatre finales, cela va continuer. Au moins un an.

Ils partirent sept
Pourtant, au cours de cette saison, le dernier pays européen à avoir dominé le monde semblait posséder toutes les cartes. Venus de la Coupe UEFA Intertoto (Olympique de Marseille et RC Lens), de l'UEFA Champions League (AS Monaco FC, LOSC Lille Métropole à partir des 16es de finale), quatre clubs prêtaient mais forte au Stade Rennais FC (4e de la Ligue 1 2004/05), à l'AJ Auxerre (vainqueur de la Coupe) et au RC Strasbourg (vainqueur de la Coupe de la Ligue) engagés d'office au premier tour le 15 septembre.

Saint-Etienne manque à l'appel
Au contingent national le plus fourni de la compétition ne manquait que l'AS Saint-Etienne, battu par le CFR Cluj en demi-finale de la Coupe Intertoto, mais auteur d'un beau retour à la compétition européenne 30 ans après la finale de Glasgow.

L'exploit de Rennes
La sur-représentation française demeurait en phase de groupes. Seul Auxerre mettait le clignotant avant, battu par le PFC Levski Sofia de Cédric Bardon (tot. 2-1). Les Bulgares, tombeurs également de Marseille dans le Groupe F (1-0), sont toujours en course. Lors du premier tour, le Stade Rennais réalisait un exploit en écartant le CA Osasuna (tot. 3-1) qui a longtemps joué les premiers rôles en Liga, où le club navarrais est aujourd'hui quatrième.

Signe avant-coureur
Mais les Bretons, qui venaient de remporter leur premier match européen, s'écroulaient en phase de groupes. Zéro point en quatre matches et un humiliant 5-1 sans enjeu encaissé à Salonique contre le PAOK FC (Groupe G). "Nous avons beaucoup appris dans cette campagne", déclarait le milieu de terrain Etienne Didot. Cette défaillance était un signe avant-coureur assurément. Mais bien isolé. Car les autres clubs français s'offraient de superbes victoires. Trois d'entre eux remportaient leur groupe.

Marseille élimine le tenant
Marseille tombait le PFC CSKA Moskva en Russie (2-1, Groupe E). Le tenant du titre ne s'en relevait pas. Monaco, après un départ poussif dû à un changement d'entraîneur, se relançait en dominant le Hamburger SV (2e du Championnat d'Allemagne, 2-0), puis en s'imposant sur le terrain du SV Slavia Praha (2-0, doublé de Toifilou Maoulida). Lens, pour se qualifier, éliminait l'UC Sampdoria sur un but dans les arrêt de jeu d'Issam Jemaa (2-1). Quant à Strasbourg, qui fut toujours relégable en Ligue 1 pendant ses prestations européennes, il étonnait de match en match.

Onze schizophrènes
"Il y a dans cette équipe deux personnalités", soulignait le psychologue du Racing Pascal Martin en novembre. Le FC Basel 1893 avait même affaire à onze schizophrènes lorsque le n°1 suisse s'inclinait chez lui dans le derby du Rhin (Groupe H, 2-0), puis lors qu'il prenait aisément sa revanche jeudi soir en 8es de finale (2-0, tot. 4-2) .

Bâle fait mal
Entre-temps, Strasbourg réalisait un nul sur le terrain de l'AS Roma (1-1) et sortait cruellement le FC Crvena Zvezda (Etoile Rouge Belgrade, 2-2 à la dernière minute). Les joueurs de Jacky Duguépéroux surprenaient encore le PFC Litex Lovech en 16es (2-0 en Bulgarie), puis retombaient sur terre face au Bâle, qui venait d'éliminer Monaco (tot. 2-1).

La lumière s'est éteinte en 8es
Encore les plus nombreux à l'entame des 16es de finale (5), les Français ne se comptaient plus que trois en 8es, avec le renfort de Lille qui avait partiellement vengé Rennes en sortait le FC Shakhtar Donetsk (tot. 3-2). C'est à ce stade de la compétition que la lumière s'est éteinte. Marseille était battu par Andrei Arshavin sur sa pelouse (1-0) et n'obtenait qu'un nul sur le stabilisé russe. Strasbourg était à bout de souffle et préférait penser au maintien qu'à l'exploit contre Bâle.

Lille le plus près
Le LOSC, sur la lancée de sa phase de groupes de la Champions League, est passé le plus près du top 8 face au Sevilla FC (tot. 2-1). Il a eu une mi-temps pour marquer le but de la qualification en Espagne. Sans y parvenir. Si bien qu'aujourd'hui la Roumanie a pris le relais de la France avec deux clubs dans les huit derniers qualifiés.

Pas une première
Ce n'est pas la première fois qu'il n'y a pas de club français en quart de finale. La présence d'Auxerre l'année dernière (Guy Roux n'a d'ailleurs toujours pas digéré la défaite devant le CSKA) et la finale perdue par Marseille en 2004 étaient même des années presque fastes car les trois précédentes, qui suivaient le demi-finale perdue par Lens contre l'Arsenal FC, étaient particulièrement creuses.

Tous derrière Lyon
En attendant 2006/07, l'Olympique Lyonnais, dernier club français engagé en Coupe d'Europe, aura l'appui de tout le pays pour défier l'AC Milan en quart de finale de la Champions League.

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