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Lionceaux, sortez vos griffes !

Sochaux s'accrochera ce jeudi soir en France face à l'Olympiacos avant de porter les éventuels coups qui l'enverront en huitièmes.

Sur sa pelouse, le FC Sochaux-Montbéliard va devoir s'accrocher, jeudi soir face à l'Olympiacos CFP, s'il veut accéder aux 8es de finale de la Coupe UEFA.

Piéger un favori
Face au plus prestigieux des clubs grecs, le FC Sochaux-Montbéliard, 7e du Championnat, devra jouer à son meilleur niveau pour remonter le seul but du match aller. Quelques contres mal négociés par Francileudo Santos - aligné ce soir malgré une douleur aux ischio-jambiers - laissent cependant l'espoir de piéger l'un des favoris de la compétition.

"Un cran au-dessus"
"Tant qu'il y aura 0-0, le coup restera jouable", déclare Guy Lacombe. Le coach de Sochaux se souvient que le capitaine Mickaël Isabey avait donné la qualification pour les 16es de finale à la 86e minute contre le Panionios NFC, le 16 décembre en phase de groupes (1-0). "Mais l'Olympiacos joue un cran au-dessus", reconnaît-il aussi.

Museler Rivaldo
La clé de la rencontre, outre l'efficacité sochalienne qui avait fait défaut au Pirée, sera la marge de manœuvre accordée à Rivaldo. Le gaucher brésilien avait distribué le jeu sans entrave à l'aller, donnant entre autres la balle de but à Ioannis Okkas à la 29e minute. Le retour de Johann Lonfat en milieu défensif pourrait créer quelques soucis à l'ancien Ballon d'or.

La pression sur les Grecs
Et puis l'Olympiacos est arrivé en France avec une certaine pression. Son coach Dušan Bajevic aurait déjà proposé sa démission dimanche dernier après une défaite 3-1 en Alpha sur le terrain de l'Ergotelis FC. Les Rouge et Blanc, déjà boutés hors de l'UEFA Champions League, n'ont plus que deux points d'avance en tête du championnat grec.

Du monde à Bonal
Quarante-deux journalistes athéniens ont fait le déplacement pour voir la tête du technicien bosniaque rouler dans la neige franc-comtoise en cas de non-qualification. Mais ils sont prêts aussi à l'encenser dans le cas contraire. "Nous venons pour marquer", a déclaré l'intéressé, qui assure aussi se moquer des rumeurs.

Tribunes dégarnies ?
Bajevic pourra en tout cas compter sur un faible soutien populaire de la part du public sochalien. Le président français lui-même s'en est ouvert : "Certains jours, on se demande pourquoi on fait tous ces efforts", soufflait Jean-Claude Plessis. Isabey, qui avait lancé un appel "au peuple jaune et bleu" après avoir constaté l'ambiance qui régnait à Karaiskakis, a aussi été désavoué. Il reste aux 15 000 supporteurs présents à faire du bruit pour 30 000.

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