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Vladimir Petković porte la Lazio dans son cœur

La S.S. Lazio a surpris en nommant Vladimir Petković l'été dernier mais son parcours en Europa League laisse à penser que le club ne s'est pas trompé.

La joie de Vladimir Petković après la victoire de la Lazio 3-2 en novembre dans le derby de Rome
La joie de Vladimir Petković après la victoire de la Lazio 3-2 en novembre dans le derby de Rome ©Getty Images

L'arrivée de l'entraîneur Vladimir Petković à la S.S. Lazio l'été dernier a pu surprendre mais il a rapidement su rassurer les fans du club en déclarant : "J'ai laissé ma femme en Suisse pour ne pas avoir la moindre distraction."

Le tacticien de 49 ans s'est fait un nom comme entraîneur à l'AC Bellinzona, avant de se faire davantage remarquer au BSC Young Boys et au Samsunspor. "Notre objectif est de dominer nos adversaires. J'aime gagner et mon enthousiasme vient du cœur", a-t-il déclaré lors sa première conférence de presse italienne.

La méthode semble payer. Alors que la saison touche à sa fin, la Lazio disputera la finale de la Coppa Italia en mai (face au FC Internazionale Milano ou à l'AS Roma) et est en quête d'un billet pour l'UEFA Champions League en Serie A. Mais c'est en UEFA Europa League que le club a probablement le plus brillé cette saison, abordant le quart de finale aller de jeudi sur le terrain du Fenerbahçe SK en étant invaincu dans la compétition, soit huit victoires et quatre nuls, barrages compris.

Petković est confiant avant de défier le club turc. "Quand j'entraînais les Young Boys, nous les avons affrontés (au troisième tour de qualification de l'UEFA Champions League 2010/11), nous avons obtenu un nul 2-2 à domicile et gagné 1-0 à Istanbul", a expliqué Petković. "Leurs fans les ont encouragés pendant 90 minutes, mais ils sont loyaux : ils nous ont applaudis à la fin."

Petković signerait pour un bis repetita alors qu'il vise à offrir à la Lazio une première demi-finale européenne depuis 2002/03, et il pourra s'appuyer sur l'attaque la plus prolifique de la compétition. Le Bosnien attend la rencontre avec impatience : "Ce sera une fête ; je peux enfin retrouver Fahrudin Omerović (son compatriote, l'adjoint d'Aykut Kocaman)."

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